Avec résuméMême Manchester City, le meilleur et le plus complet de tous les temps, ne peut garantir à l’entraîneur Guardiola sa première Ligue des champions depuis 2011. Les Anglais doivent gagner la semaine prochaine, après le 1-1 au Bernabéu, et c’est traîtreusement difficile face au Real Madrid, qui était déjà le bourreau de City l’an dernier.
Aucun entraîneur n’a été plus souvent absent des demi-finales de la Ligue des champions ce siècle que le Catalan. C’est sa dixième apparition en douze ans, mais l’équipe de Guardiola n’a atteint la finale que trois fois. C’était deux fois le FC Barcelone, qui a remporté la coupe en 2009 et 2011, une fois Manchester City, qui a perdu contre Chelsea lors de la bataille finale.
L’année dernière, c’est le Real Madrid qui a bloqué City et Guardiola, et les Anglais ne sont en aucun cas certains que cela ne se reproduira pas cette saison. Sur leur longue route vers cette coupe convoitée. City n’aime pas que ce Real agisse comme une araignée patiente et venimeuse. Les vingt, trente premières minutes, l’équipe se préoccupe surtout de tendre une toile dans laquelle l’adversaire s’enlise de plus en plus. Et quand le moment est venu et que le rival est de plus en plus impatient et insouciant, l’araignée blanche s’élance de sa cachette pour frapper mortellement.
C’était juste la façon dont la première mi-temps s’est déroulée. Les visiteurs anglais dominaient le terrain, avaient à un moment donné la possession du ballon les trois quarts du temps, étaient très convaincus d’eux-mêmes et se créaient quelques occasions que le gardien Courtois pouvait facilement désamorcer. Mais la grande pression exercée par City n’a pas suffi, notamment parce que Haaland était sous le contrôle du tout aussi fort Rüdiger, remplaçant du Militao suspendu.
En revanche, il manquait à l’appel Orange l’arrière gauche d’Aké, qui est resté chez lui blessé. Mais c’est sur l’autre flanc que l’on pouvait s’attendre au danger, du meilleur buteur Vinicius junior. Peu de temps après avoir déjà donné le premier avertissement avec un centre serré, il a émergé étonnamment et rapidement au milieu après 36 minutes. De loin, il a déjoué son compatriote Ederson : 1-0. Le premier tir au but du Real a été un coup direct.
Comme une proie effrayée, les Anglais furent étourdis par la morsure vicieuse. Finie la prédominance, le jeu soigné, la patience. Comme si tous les traumatismes de l’année dernière se profilaient à nouveau. Pendant deux matchs, Manchester City a été le meilleur dans le duel des superpuissances européennes, et a marqué pas moins de cinq fois, mais le Real, jamais battu, a finalement marqué un but de plus.
Même le quart d’heure de repos de ce mardi n’a pas suffi aux Citizens du Bernabéu pour récupérer. L’équipe toute-puissante de Premier League qui a impressionné l’Europe avec l’élimination sans faute de l’autre grand favori, le Bayern Munich, se cherche depuis longtemps, et pour Haaland, et pour une faille dans la toile madrilène contrôlée par Kroos et Modric.
Cette faute est survenue à la 67e minute, lorsque Camavinga a déchiré sa propre défense avec une passe bâclée; via trois pions, le ballon a atteint Kevin de Bruyne, qui a dirigé le ballon du côté droit du poteau depuis l’extérieur de la surface de réparation.
Le 1-1 et la confiance que le Real Madrid avait grandi malgré ce but ont assuré une fin digne et ouverte à un match fulgurant sans pause, avec des allers-retours jusqu’à la dernière minute, et finalement sans vainqueur. Mercredi prochain, les deux rivaux recommenceront.
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