Nonil ne s’ennuie jamais dans l’industrie de la mode. Après avoir archivé Pitti, au milieu des défilés de mode masculine, dans un moment de grands changements à la tête de la plus ancienne maison de couture, une décision surprise est arrivée. Le premier chapitre d’une synergie sans précédent Valentino Alessandro Michele. La maison de couture romaine a en effet dévoilé le Collection Printemps 2025intitulé Avant les Débutsle premier conçu parancien directeur créatif de Gucci. Une proposition bien composée 171 regards Entre vêtements pour femmes, vêtements pour hommes et accessoires qui donnent une idée claire de ce que sera la nouvelle direction de la marque après Pierpaolo Piccioli.
Parmi les robes précieuses prêtes pour le tapis rouge, les costumes des années 70, les éléments en dentelle, les volants et les volants, Valentino a levé le rideau sur son avenir. Signé Alessandro Michele.
Des débuts très attendus
Depuis que la nouvelle de la nomination d’Alessandro Michele à la tête de Valentino s’est répandue en mars dernier, il y a eu des spéculations et rumeurs. Une attente grandissante qui aurait dû être satisfaite en septembre prochain, avec comme d’habitude le défilé de la maison inscrit au calendrier de la Fashion Week de Paris. Cependant, la maison de couture a voulu surprendre les professionnels et les fans en sortant le lookbook dédié à Stations 2025. Lors de la dernière Foire du livre de Turin, Michele, lors de sa première apparition publique en tant que designer pour Valentino, s’est défini comme une femme enceinte, engagée à recueillir inspiration et suggestions. Il semble que la date d’échéance ait été avancée.
Valentino Alessandro Michele, au nom du maximalisme
«C’est moi qui rencontre Valentino Garavani, mais maintenant dans l’atelier il y a mes mains et mes yeux » a déclaré Michele. Qui ajoute : «Valentino n’a jamais été un minimaliste, plutôt un maximaliste, même dans les années 70, quand il poussait la simplification au maximum. Dans son œuvre, il y a toujours eu un sentiment – très romain – de opulence et excèsdistillé par l’obsession du beauté». L’affinité entre Michele et Garavani prend ainsi forme dans une collection qui voyage dans la direction opposée à la direction dominante. luxe tranquille. Tissus baroques et dorés, volants volumineux, éléments en dentelle, perles bon ton : chaque look est superposé et complexe, aussi éclectique que contemporain.
Malgré la présence d’un archive précieux et encombrant, Michele préférait ne pas trop regarder le passé. Aux côtés de costumes au goût des années 70, de jupes fourrées et de chaussettes à l’âme frou frou, se démarquent une série de propositions blanc total. Un tournant décisif vers une idée précise de grâce et de candeur qui s’inspire du « show blanc » de Valentino de 1968, dont Michele s’est inspiré. Un autre élément clé de l’imagination du designer romain revient dans cette proposition : le fluidité de genre. Féminin et masculin ne sont plus des catégories définies, hermétiques et opposées, mais plutôt deux mondes voisins en dialogue constant.
Un travail d’amour
C’est avec ces mots que le nouveau directeur créatif a décrit sa première collection pour Valentino. Une proposition qui aurait dû initialement arriver directement dans le magasins, sans grande fanfare ni attention médiatique. Cependant, le retour de l’un des créateurs les plus appréciés et célébrés de ces dernières années ne pouvait passer inaperçu. La nouvelle orientation de la maison romaine ne s’arrête pas aux vêtements, mais s’étend à accessoires dans toutes leurs déclinaisons, un élément stylistique qui a toujours distingué le travail (et le succès) de Michele.
Escarpins à nœuds, sacs en crocodile à chaînes, collants en dentelle et Mary-Janes à fermetures brillantes. Et encore : des baskets à lacets en satin, des broches fleuries et des colliers de perles. La révolution Alessandro Michele a commencé avec Valentino.
C’est l’aube d’une nouvelle ère.
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