Après Raffaella Carrà, Daniele Luchetti raconte un autre mythe italien. Au cinéma d’aujourd’hui au 15 novembre


Cdit Fracci est le protagoniste du documentaire Code Carla par Daniele Luchettien salles à partir d’aujourd’hui lundi 13 au mercredi 15 novembre Un voyage original dans la vie personnelle et professionnelle de l’étoile qui a fait connaître l’Italie dans le monde entier. Un portrait qui passe de l’artiste à mère, du théâtre à la vie de famille avec son mari Giuseppe Menegatti et son fils Francesco.

La mémoire de Carla est constituée de tous les artistes qui ont travaillé avec elle et pour elle, et qui ont été influencés par elle. Comme Roberto Bolle, Eleonora Abbagnato, Alessandra Ferri, Gaia Straccamore, Marina Abramovic, Chiara Bersani et Carolyn Carlson., Jérémy Irons. Et puis l’assistante personnelle Luisa Graziadei et Vittoria Regina, la créatrice de ses vêtements.

Code Carla: l’intrigue du documentaire

Le filmproduit par Anele et Luce Cinecittà avec Rai Cinema, est réalisé par Daniele Luchetti, qui a récemment également travaillé sur le documentaire Raphaël (sur Raffaella Carrà). Cette fois, il met sous sa loupe un autre grand artiste. Luchetti nous fait voyager dans le temps à travers des images d’archivesdans la vie de Carla et sur scène.

Au San Carlo de Naples avec Jean-Pierre Bonenfoux en 1969avec Enrico Rava en 1975, à la fin des années cinquante, avec Eduardo De Filippo, en 1961 alors qu’il se produisait dans Le lac des cygnes Et Dans le 1980 avec Noureev dans Gisèle. La popularité du danseur n’est pas un mystère. Luchetti ne suit pas les étapes biographiques de Danseurexpose ses caractéristiques en suivant des sujets tels que le corps, la famille, la grâce, l’âme, la mort et la renommée. Des sujets également abordés par des collègues et artistes d’autres disciplines qui partagent pourtant l’appartenance à ce que Francesco Menegatti appelle « code secret». «Une matière noire qui unit les artistes», dit-il.

Carla Fracci, carrière

Carolyn Carlsondanseur et chorégraphe, définit Carla Fracci comme « un mythe » qui avait la grandeur d’être « une splendide personne normale ». Il a laissé son empreinte, il a enchanté grâce à sa légèreté de papillon, sa technicité et son talent. Mais l’étoile était au-delà du mythe. «Je suis une femme avec un enfant et un mari avant tout – dit-il – même si je travaille sur la pointe des pieds, j’ai les pieds bien sur terre». L’humilité était une force. La maison était son refuge et malgré ses voyages à travers le monde, il n’a pas abandonné son fils Francesco.. Elle l’emmenait en voyage et non pas dans des hôtels, mais souvent chez des amis.

Carla Fracci et Franco Zeffirelli en 1997. (Olycom)

Le pouvoir de la danse pour Carla Fracci

Carla Fracci était techniquement impeccableCependant, dit Bolle, «malgré son physique très doué, il avait des limites et il les a travaillé avec détermination, les transformant en forces». Derrière cette légèreté et cette capacité technique se cache autre chose. «La danse n’est pas que de la gymnastiqueil ne s’agit pas seulement des pieds et des jambes. La ballerine n’est pas une belle machine mécanique – a tenu à souligner Fracci – derrière la danse il y a un cerveau, des sentiments et une passion».

Ce tourbillon harmonieux et abstrait doit libérer des sentiments et des émotions, tout comme les interprètes, les musiciens ou les acteurs. Même ceux du public qui se trouvaient au fond de la salle ont dû ressentir cette énergie. Et Carla Fracci n’avait pas de rivales.

Dansez sur la musique de Thom Yorke

Daniele Luchetti parle de Carla Fracci à travers les voix d’admirateurs et de collègues, les images d’archives qui viennent contaminé par le jazz et surtout par la musique de Thom Yorke (aussi superviseur musical du film) dieux Radiohead. «Une adéquation parfaite – le définit le réalisateur – qui a catapulté Carla dans le monde contemporain, Carla nous parle aujourd’hui et nous raconte à quel point le physique l’emporte sur le virtuel».

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