Open Vld continue de se faire du mal. Alors que le chef de faction flamand Willem-Frederik Schiltz est le prochain grand nom à se retirer de la campagne nationale, Els Ampe, qui avait auparavant quitté le parti, travaille sur un parti libéral alternatif.
Willem-Frederik Schiltz est donc le prochain à ne plus vouloir figurer sur une liste nationale à l’Open Vld. Dans un communiqué, le chef de faction flamand s’en prend. « La manière dont les gens sont traités est un point sensible depuis un certain temps, mais c’est là le point le plus bas. » Schiltz n’est donc plus candidat leader aux élections nationales de juin 2024 : « Ce n’est pas le club auquel je veux appartenir. »
Schiltz propose Marianne Verhaert, députée et bourgmestre de Grobbendonk, comme candidate à la tête du parti au Parlement flamand. Une moquerie pour le président Tom Ongena, qui est lui-même le leader logique, avec le nouveau ministre Paul Van Tigchelt comme numéro un fédéral à Anvers. Ongena promet désormais de présenter une proposition « commune » avec Verhaert.
La manœuvre de Schiltz s’accompagne d’une mise en garde. Il n’avait déjà aucune chance de devenir chef du parti et, en tant qu’homme, il devrait tout au plus se contenter d’une troisième place très difficile. L’homme politique veut figurer sur la liste des élections locales et européennes.
Ampli
Quoi qu’il en soit, la crise interne à Open Vld continue de s’envenimer. Ce n’est donc pas un hasard si Els Ampe, ancienne membre du parti, met désormais le nez à la fenêtre avec ce qui pourrait devenir un nouveau parti. Elle rassemble déjà quelques âmes sœurs le 9 novembre à Bruxelles. La conseillère anversoise Erica Caluwaerts, récemment ex-Open Vld, quelques hommes politiques restants de Lijst Dedecker, Filip Boone du nouveau parti BoerBurgerBelangen et des plateformes citoyennes libérales telles que Vista, De Liberale Wereld et Vrijheid seront présents.
Selon l’homme politique, le mécontentement à l’égard des partis traditionnels et du particratisme unit les personnes présentes. Depuis qu’elle siège au Parlement en tant qu’indépendante, elle dit se sentir « libérée ». « Si les gens me parlent de quelque chose qui ne va pas, ils n’ont plus besoin de passer par le manège du parti. » Ampe voit donc une lacune sur le marché pour les mouvements « engagés à 100 % en faveur de la démocratie, de la transparence et de la libre initiative ».
« Politique en coulisses »
Ampe qualifie la guerre des bureaux dans son ancien parti de « conditions médiévales » et d’« hypocrite ». « Ce genre de politique en coulisses appartient au passé. De plus, Tom Ongena ne fait désormais rien de différent de ce que Gwendolyn Rutten a fait en tant que présidente. Ces querelles donneront carte blanche au nouveau parti libéral pour accommoder d’autres mécontents.
Cela dépendra de la question de savoir si certains points communs émergeront des débats du 9 novembre. Pour Vista, un parti des « régionalistes progressistes et autres sans-abri politique », la priorité est d’assouplir le seuil électoral et de réformer le financement des partis.
Ampe lui-même pense à une solidarité plus directe, « parce que toutes les prestations sont désormais organisées par trop d’autorités différentes » et à une pression fiscale moindre. Elle souligne que lorsqu’il s’agit d’un parti, il doit y avoir de la place pour les divergences d’opinions individuelles. « Il est important de se mettre d’accord sur une sorte de code de conduite et, par exemple, de se mettre d’accord sur dix points de fond. Mais d’autres points pourront ensuite être déterminés par les élus eux-mêmes avec une certaine liberté.»