Aucune mesure restrictive n’ayant été prise à son encontre, le rossoblù avait appelé l’agresseur. Mais les réactions du carré ont poussé le club à ne pas rajouter de tension au match avec Sudtirol
Au final, ils ont tous pris du recul : Gênes et Portanova, condamnés mardi dernier en première instance (avec la procédure abrégée) à six ans de prison pour agression sexuelle en bande. Raisons d’opportunité : même s’il n’y a pas d’explication officielle, la raison peut se résumer comme suit.
SITUATION
—
Le milieu de terrain rossoblù suivra donc le match de Grifone contre Sudtirol en tribunes aujourd’hui, pour la première fois sur le banc d’Alberto Gilardino, depuis l’une des skybox des Ferrari. Portanova, dès le lendemain de la condamnation, est revenu à Gênes depuis Sienne (où s’est déroulé le procès) et Gênes l’avait réintégré dans le groupe, le considérant cependant non coupable jusqu’à ce que la condamnation devienne définitive. Considérant, de fait, qu’aucune mesure restrictive n’a été prise à son encontre. Ainsi, le joueur a terminé avec ses coéquipiers et a ensuite été inclus dans la liste de l’équipe. Cependant, la décision du club a suscité des réactions adverses sur le terrain (et pas seulement) sur l’opportunité de l’ajouter régulièrement au groupe des coéquipiers, c’est pourquoi il a été décidé de ne pas rajouter de tension au match en décidant de le laisser de côté. L’avenir? Aucune décision n’a été prise à cet égard, même si le Grifone sera de retour sur la pelouse d’Ascoli dimanche.
8 décembre 2022 (changement 8 décembre 2022 | 15:13)
© REPRODUCTION RÉSERVÉE