Après Giorgia Meloni et Marta Cartabia, une autre étape historique sur la voie de l’égalité des sexes


daprès Marthe Cartabiapremière femme présidente de la Cour constitutionnelle et après la première femme Premier ministre, Giorgia Melonc’est maintenant au tour de la Cour de Cassation où débarquera le 1er mars prochain le nouveau Président, dont le nom est Marguerite Cassano.

Giorgia Meloni, le serment au Quirinal : elle est la première femme premier ministre en Italie

Margherita Cassano brise une autre verrière

Et donc, dans ce cas également, le la verrière du soi-disant « Palazzaccio » a été brisée pour la première fois dans l’histoire au nom de l’égalité des sexes. Cela ne s’était jamais produit dans l’histoire de la justice italienne

Fiorentina, née en 1955 et fille d’un haut magistrat président tant en cour d’assises qu’en cour d’assises d’appel de nombreux procès du terrorisme rouge et noir dans les années chaudes de la lutte armée, Cassano dirigerajusque-là une prérogative masculine absolue, la Cour suprême dont il est actuellement vice-président.

le rendez-vous doit être confirmé le 1er mars par le plénum du CSM, le Conseil Supérieur de la Magistrature en présence du Président Mattarella, mais ce sera une simple formalité.

Margherita Cassano dirigera la Cour de cassation à partir du 1er mars. Cela ne s’était jamais produit dans l’histoire de la justice italienne. (Gérer)

Une longue carrière dans la magistrature

Cassano a une longue carrière dans la magistrature, où depuis 1980, il est membre du pouvoir judiciaire indépendantle courant des toges qui se définit comme plus « modéré ».

Cette dernière étape n’est cependant pas la première franchie : en effet, Cassano avait déjà été la première femme à accéder à la direction de la Cour suprême avec le rôle de « numéro deux » de la Cassation qu’il occupe depuis 2020.

A l’époque Cassano disait : « Le jour viendra où un rendez-vous comme le mien ne sera plus d’actualité, et puis oui, pour de vrai, ce sera un grand jour pour toutes les femmes».

Une vie pour le travail

Elle débute au parquet de Florence, puis en 1982, elle rejoint l’équipe du procureur Pier Luigi Vigna avec qui elle a été procureur pendant des années, coordonnant les premières enquêtes sur les grands trafics de drogue et les infiltrations en Toscane du crime organisé, thèmes qu’il a continué à suivre tout au long de sa carrière.

De 1991 à 1998, elle a été affectée à la Direction anti-mafia du district de Florence.

Puis il atterrit à la Cour de cassation en 2003 où elle était également présidente de la première section pénale, rôle dans lequel elle s’occupait des crimes de meurtre et de violence. Après cela depuis 2016 elle préside la cour d’appel de Florence où elle est restée environ quatre ans. Maintenant, à partir du 1er mars prochain, elle sera la juge la plus haute d’Italie. Il deviendra membre du corps autonome des robes, le Csm.

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