Après destruction des objectifs finaux pour le deuxième et le troisième degré : l’Enseignement catholique veut des objectifs finaux ajustés pour le premier degré du secondaire

Le conseil d’administration de l’organisme faîtier a décidé de soumettre la procédure d’équivalence des cibles d’atteinte car il est d’avis que les cibles d’atteinte de la première étape laissent une place insuffisante au projet pédagogique des commissions scolaires. Les objectifs à atteindre sont les objectifs minimaux que les élèves doivent atteindre. Ils sont établis par le Parlement flamand.

Les arguments avec lesquels la Cour constitutionnelle a annulé les objectifs finaux des deuxième et troisième degrés, à savoir qu’ils sont trop étendus et trop détaillés, s’appliquent également aux objectifs finaux du premier degré, dit-on.

« Les écoles du dialogue catholique ont besoin d’un espace pédagogique et didactique pour réaliser leur ambition d’un dialogue polyvalent et critique entre les élèves, les enseignants et le monde », déclare Katholiek Onderwijs Vlaanderen. « Le contenu et la finalité de l’éducation ne sont jamais seulement généraux et uniformes socialement, mais dépendent des choix pédagogiques, philosophiques et idéologiques de l’école. »

Objectifs finaux deuxième et troisième degré

En février de l’année dernière, le Parlement flamand a approuvé de nouveaux objectifs pour les deuxième et troisième cycles de l’enseignement secondaire. La précédente série d’objectifs à atteindre datait des années 1990. Tout le monde s’accordait à dire qu’ils avaient besoin d’un relooking. Mais il y a eu des discussions sur l’interprétation du nouvel ensemble. En juin, la discussion a été réglée devant la Cour constitutionnelle, dans le cadre d’une procédure engagée par l’Enseignement catholique et l’Enseignement Steiner.

La Cour a suivi les organisations faîtières de l’éducation dans le raisonnement selon lequel les objectifs à atteindre sont trop étendus et compromettent ainsi la liberté d’enseignement, et a annulé les nouveaux objectifs à atteindre. Afin d’éviter le chaos, la Cour constitutionnelle a prévu une sorte de disposition transitoire : jusqu’à l’année scolaire 2024-2025, les écoles peuvent utiliser les objectifs avec lesquels elles ont commencé cette année scolaire.

Cette décision a été un fameux coup dur pour le projet de loi, en particulier pour le ministre flamand de l’Éducation Ben Weyts (N-VA). Il a dû retourner à la planche à dessin.



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