Après des décennies de déclin, les Kiwis sont nés de nouveau dans la capitale néo-zélandaise


Actualité ornithologique mondiale : deux jeunes kiwis sont nés dans la nature à Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande. Wellington est située dans une baie de l’île du Nord, compte 400 000 habitants et a la même taille que « Manhattan et Brooklyn réunis », comme le dit Le New York Times a écrit le 4 décembre.

C’est la première fois de mémoire d’homme que des œufs éclosent en milieu urbain, en l’occurrence dans la banlieue de Makara. Depuis 2016, le gouvernement a mis en place un programme intensif, le Projet Capital Kiwi, pour récupérer l’oiseau national incapable de voler dans la ville. Les deux nanas en sont la preuve vivante. Le nid de kiwis moelleux et tapissé de plumes avec ses petits a été découvert derrière un « rideau de branches mortes dans une haie d’un mètre de haut », selon le journal américain.

Les kiwis sont des oiseaux nocturnes timides, incapables de voler, complètement adaptés à la vie au sol. Le plumage couleur chocolat offre un bon abri. Le kiwi a des narines au bout de son long bec. Son odorat exceptionnel lui permet de trouver de la nourriture au sol. Ce sont des oiseaux excentriques et évocateurs avec des moustaches de souris et des pattes ressemblant à des dinosaures. Les habitants appellent également ces oiseaux « avocats à longues pattes ».

Il était une fois, avant la période coloniale qui débuta vers 1800, environ 12 millions de kiwis vivaient dans l’archipel de l’autre côté du globe, répartis en cinq espèces différentes. Les colons sont également venus avec des rats, des chiens, des chats, des prédateurs impitoyables, ainsi que des hermines. Les effectifs ont chuté de façon spectaculaire et sans programmes de conservation intensifs, l’espèce aurait disparu. Aujourd’hui, environ 70 000 kiwis y vivent, la plupart dans des endroits reculés.

L’agitation de la ville avait chassé les animaux, mais ils retournent désormais dans les zones bâties à contrecœur. Les calculs indiquent que la population diminue de 2 pour cent chaque année et que 95 pour cent des nouveau-nés ne survivent pas à la première année de leur vie.

Pour dissuader les prédateurs, il existe 5 000 pièges à Makara et dans ses environs. Les agriculteurs, les étudiants et les résidents locaux travaillent ensemble pour maintenir l’environnement exempt de prédateurs, ce qui est la seule façon de réussir la réintroduction. 63 kiwis ont été relâchés à Makara et on espère qu’ils produiront désormais une progéniture. Puis l’oiseau nocturne incapable de voler est de retour dans la ville.

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<strong>Le kiwi de l’île du Nord</strong>, <em>Apteryx mantelli</em>, l’une des cinq espèces d’oiseaux kiwis. » class= »dmt-article-suggestion__image » src= »https://images.nrc.nl/HR8JuiNEEZwh9c_nHnWDTc7CO9c=/160×96/smart/filters:no_upscale()/s3/static.nrc.nl/bvhw/files/2018/11/data38587866-65705d.jpg »/></p><p><dmt-util-bar article=

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