Après avoir qualifié Poutine de « génie », Trump condamne l’attaque russe contre l’Ukraine : « Mais cela ne serait pas arrivé si j’avais été président »

« Nous prions pour le fier peuple ukrainien. Que Dieu les bénisse tous », a déclaré Trump lors du rassemblement des principaux conservateurs.

Plus tôt cette semaine, l’ancien chef de l’État a reçu de nombreuses critiques de la part de plusieurs membres du parti républicain et du président Joe Biden, après avoir qualifié les actions militaires du président Vladimir Poutine en Ukraine de « géniales » et de « plutôt intelligentes ».

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Dans son discours de dimanche soir, Trump a exprimé son soutien au peuple ukrainien et a salué le « courageux » président Volodimir Zelensky, qui refuse de quitter la capitale Kiev. L’Américain a également fustigé son successeur Joe Biden. Trump dit que le président actuel est « faible » et Poutine en a profité en attaquant l’Ukraine.

« Comme tout le monde le comprend, cette horrible catastrophe ne se serait pas produite si nos élections n’avaient pas été truquées et si j’avais été président », a déclaré Trump, qui continue d’insister malgré le manque de preuves que son rival a remporté la dernière élection présidentielle grâce au truquage.

L’ex-président a souligné une fois de plus qu’un tel affrontement n’est jamais venu sous son règne. Il a également déclaré qu’il s’était bien entendu avec Poutine pendant son mandat. « Le problème n’est pas que Poutine soit intelligent, car bien sûr qu’il est intelligent. Le vrai problème est que nos dirigeants sont stupides, tellement stupides », a déclaré Trump.

A la conférence de Floride, entre-temps, il n’y a pas seulement consensus conservateur, mais aussi rivalité. Trump est toujours très populaire dans son parti. Dans un récent sondage, plus de la moitié des républicains ont soutenu Trump en tant que leader et futur candidat à la présidentielle.

Au CPAC, il a de nouveau fait allusion à la possibilité de se présenter aux prochaines élections en 2024. Trump a déclaré que les démocrates « le découvriront comme jamais auparavant » cette année-là. « Nous l’avons fait deux fois, et nous allons le refaire. »

Mais lors de la conférence, il doit également faire face à un membre du parti de plus en plus populaire, le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Il doit sa popularité, en particulier parmi les jeunes républicains, à sa farouche opposition aux mesures corona dans son État.

L’événement – ​​précédemment surnommé en plaisantant le « Super Bowl » pour les politiciens républicains – a lieu huit mois avant les élections cruciales de mi-mandat du Congrès américain.