Apprendre à construire de manière circulaire : « La peur d’avoir les pieds froids doit être perdue »

« Construire, construire, construire » est toujours la devise du gouvernement provincial, mais elle doit être beaucoup plus durable. D’ici 2050, la construction de logements devra même être totalement circulaire. C’est pourquoi, en collaboration avec l’Université des sciences appliquées de Hanze, un cours de construction circulaire sera organisé à Drenthe pour les professionnels de l’ensemble du secteur de la construction.

La députée Yvonee Turenhout (PvdA) : « Nous avons un énorme chantier de construction. Nous devons construire des maisons qui durent 50 à 100 ans. Cela doit être circulaire, afin que nous utilisions non seulement des matériaux de construction plus naturels qui durent plus longtemps, mais aussi lorsqu’ils sont de leur durée de vie peuvent être réutilisés après la démolition de la maison. Et nous devons également commencer à construire différemment en raison du changement climatique.

Kim Bode de l’Université des Sciences Appliquées de Hanze et Peter Kuindersma d’Ingenii Construction Innovation ont organisé le cours. Selon eux, il y a encore beaucoup à gagner à Drenthe en matière de construction circulaire.

Kuindersma : « Il y a encore beaucoup de peur. Cela est souvent dû aux coûts élevés et au manque de courage. » Du côté des coûts, selon le professeur de construction circulaire, il y a aussi un monde à gagner : « Généralement, à mi-chemin d’un projet de construction, nous regardons ce qui peut être fait de manière circulaire, ce qui entraîne des coûts plus élevés. Au début, les coûts peuvent même être inférieurs à ceux d’une construction conventionnelle.

Employés des associations de logement, entrepreneurs, fonctionnaires municipaux, cabinets d’architectes, promoteurs immobiliers : selon le député Turenhout du Logement, ils doivent suivre cette formation. Afin qu’ils puissent diffuser davantage les connaissances qu’ils ont acquises au sein de leurs organisations. Car Turenhout veut accélérer la construction circulaire.

Bode donne un exemple : « L’entreprise de construction Doornebal d’Appelscha a déjà suivi une telle formation et construit désormais des maisons biosourcées pour Actium à Diever. » Turenhout mentionne les maisons écologiques à Exloo que DAAD de Beilen a construites en collaboration avec Woonservice.

Kuindersma et Bode adaptent le cours à la tâche de Drenthe. La théorie de la construction circulaire est la même partout, mais les tâches et possibilités régionales diffèrent. Le député Turenhout considère les matières premières naturelles et durables comme un modèle de revenus pour les agriculteurs de Drenthe. Bode et Kuindersma appellent cela « de l’usine au bâtiment ». « Pensez au bois, à la fibre de bois, au val, à la laine et au chanvre. »

En plus de construire davantage avec des matériaux naturels, de plus en plus de maisons seront également construites en usine, selon Kuindersma. Cela permet d’économiser de la consommation d’énergie, des matières premières et des déchets. Selon Kuindersma, le béton qui est loin d’être respectueux de l’environnement fait souvent partie de la maison, en tant que fondation. Surtout si vous souhaitez construire avec des matériaux naturels et que vous ne voulez pas que l’humidité soit absorbée. Et le béton vert n’existe pas encore. Kuindersma : « C’est du greenwashing. Des substituts plus naturels au ciment sont déjà disponibles et sont déjà utilisés. » Mais le chemin est encore long.

Turenhout ne peut pas indiquer combien des 16.200 logements qui seront construits à Drenthe seront finalement construits de manière circulaire. Une construction de plus en plus durable et à terme circulaire fait partie de l’agenda du logement de Drenthe, qui sera à l’ordre du jour du conseil provincial de décembre. La province finance les cours de construction circulaire.



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