Appel d’Urso aux pompistes : « Révoquer la grève, elle nuit aux citoyens »

Le non des catégories

Les propositions, comme mentionné, au moins jusqu’à présent n’ont pas encore débloqué le différend. Le président de Fegica, Roberto Di Vincenzo, résume efficacement la position des trois acronymes après la rencontre avec Urso.

«Les problèmes structurels restent non résolus – et nous avons essayé de le dire au ministre -. C’est un secteur qui a besoin d’être restructuré. » On s’attendait, se fait l’écho du numéro un de Faib, Giuseppe Sperduto, « à un gouvernement qui comprend, mais qui a les mains liées ».

Alors que Bruno Bearzi, président national du Figisc, rappelle que, malgré la tentative d’allégement du décret, « le message demeure que nous sommes une catégorie à contrôler car nous spéculons ». Et les obligations des stations-service, même allégées, sont alors qualifiées d' »inutiles et contre-productives » par l’Unem (les entreprises).

Les contrôles de la Fiamme Gialle continuent

Cependant, la médiation entre le gouvernement et les stations-service n’a pas arrêté l’activité de contrôle et de surveillance de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de la Guardia di Finanza. Du commandement général de la Guardia di Finanza, sous les ordres de Giuseppe Zafarana, les nouvelles instructions opérationnelles ont été publiées pour lutter contre la fraude sur les carburants et les produits énergétiques.

Le noyau spécial du Gdf a développé une série d’analyses de risques ponctuelles pour identifier les sujets et opérateurs déjà en « odeur » de fraude. En particulier, l’attention de la Fiamme Gialle sera avant tout dirigée vers les opérateurs qui ne respectent pas l’obligation de communiquer les changements de prix à Mimit, à partir de ceux pratiqués à partir du 1er janvier 2023. Les projecteurs seront alors braqués sur les soi-disant défaillants « chroniques » c’est-à-dire ceux qui désertent ou ignorent ponctuellement les obligations de communication.



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