NU.nl vous donne régulièrement un aperçu de la situation en Israël et dans les territoires palestiniens. Aujourd’hui : mercredi, les civils palestiniens se sont de nouveau déplacés en masse vers le sud de la bande de Gaza pour fuir les violences dans le nord. Pendant ce temps, l’armée israélienne (FDI) affirme avoir capturé le nord de Gaza.
Les développements en Israël et dans les territoires palestiniens se succèdent rapidement. NU.nl répertorie donc régulièrement les événements récents. Abonnez-vous au tag « Mise à jour sur le conflit à Gaza » pour recevoir une notification lorsque nous publierons un autre aperçu.
Les images satellite montrent le flux de réfugiés se dirigeant vers le sud. Selon Israël, 50 000 personnes ont été impliquées rien que mercredi. L’armée israélienne affirme que de nombreux Palestiniens voient le Hamas perdre le contrôle.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) déclare selon l’agence de presse PA que 15 000 civils palestiniens ont quitté le nord mardi. C’est beaucoup plus que les jours précédents : cinq mille personnes sont allées vers le sud lundi et deux mille dimanche.
Une semaine après l’attaque surprise massive du Hamas le 7 octobre, les spéculations sur une offensive terrestre israélienne se sont multipliées. L’armée israélienne a alors averti les civils palestiniens de fuir le nord. De nombreux Palestiniens ont déjà répondu à cet appel.
Ontvang regelmatig een overzicht van de ontwikkelingen in Gaza en Israël
Israël affirme avoir détruit 130 tunnels
L’offensive a duré un peu plus longtemps, mais l’armée israélienne est désormais dans la bande de Gaza. Ces derniers jours, l’armée israélienne a progressé vers la ville de Gaza, où se trouverait le quartier général du Hamas.
De violents bombardements auraient détruit 130 tunnels ces derniers jours, a indiqué mercredi un porte-parole de l’armée. Le Hamas aurait également perdu le contrôle du nord de la région, affirment les Israéliens.
L’élimination des infrastructures du Hamas est un objectif majeur de Tsahal. En 2014 et 2009, l’armée a également mené des opérations terrestres dans la bande de Gaza, mais l’objectif était alors principalement d’affaiblir le Hamas. Aujourd’hui, Israël a clairement indiqué que l’organisation qui dirige la région depuis 2005 doit être complètement détruite. On ne sait pas exactement ce que cela signifie pour les deux millions de Palestiniens de la région.
Rutte au Qatar et en Israël
Pendant ce temps, un désastre humanitaire continue de se produire à Gaza, car les Palestiniens ne peuvent pas quitter la zone. Selon le Hamas, plus de 10 000 personnes ont déjà été tuées du côté palestinien. Ces chiffres sont difficiles à vérifier. L’armée israélienne a déclaré mercredi qu’un cessez-le-feu n’était pas une option. L’armée promet des répits humanitaires.
À l’échelle internationale, il y a une pression pour des pauses de combat plus longues. La Maison Blanche a rapporté mercredi que les pauses humanitaires pourraient également durer plus longtemps, voire plusieurs jours.
Le Premier ministre sortant Mark Rutte s’est également ouvert mercredi sur d’éventuelles négociations de paix. Rutte a déclaré que le Qatar, où il se rendait aujourd’hui, joue un « rôle crucial » dans le conflit entre Israël et le Hamas. Il s’est entretenu avec l’émir Tamim bin Hamad Al Thani de toutes sortes d’initiatives, après quoi il a « jugé sage d’en faire personnellement part à Netanyahu ».
Plus tard dans la journée, il s’est entretenu avec le Premier ministre israélien du conflit. Le Premier ministre sortant ne veut pas dire exactement de quoi lui et Netanyahu ont discuté. Les deux chefs de gouvernement continueront à s’exprimer demain. Le ministère de la Défense a annoncé mercredi que les Pays-Bas envoyaient un navire militaire à Chypre, éventuellement pour fournir une aide humanitaire à la bande de Gaza.
La frontière de Rafah fermée en raison des conditions de sécurité
L’ONU a également indiqué mercredi qu’elle était impliquée dans des négociations en vue de la libération de plus de deux cents otages détenus par le Hamas. Le secrétaire général António Guterres a déclaré qu’il ne pouvait exercer que peu de pression sur le Hamas, mais que l’ONU était en contact avec les pays qui le pouvaient. Par exemple, il a mentionné l’Égypte, le Qatar et Israël.
Le chef de l’organisation des droits de l’homme des Nations Unies se trouvait mercredi au poste frontière de Rafah entre le Hamas et l’Égypte. Il y a déclaré qu’Israël et le Hamas étaient coupables de violations des droits de l’homme et a appelé à un cessez-le-feu.
Selon le Département d’Etat américain, la frontière de Rafah a été fermée mercredi soir en raison des « conditions de sécurité ». On ne sait pas exactement ce que cela signifie. Les Américains travaillent avec l’Égypte et Israël pour rouvrir la frontière.
Le poste frontière est important pour le flux de l’aide humanitaire vers Gaza. Jusqu’à présent, plus de quatre-vingts camions transportant des secours, tels que de la nourriture, de l’eau et des médicaments, sont entrés dans la bande de Gaza via Rafah, a rapporté mercredi le président américain Joe Biden.