António Guterres au sommet sur le climat : "Rupture de confiance flagrante entre pays riches et pays en développement »

Le chef de l’ONU appelle toutes les parties à « saisir ce moment et le plus grand défi auquel l’humanité ait jamais été confrontée ».

La fin de la COP27 est normalement programmée à 18 heures le vendredi soir. Mais l’eau est encore très profonde entre les différents blocs de négociation. Cela ressort également de la version préliminaire du texte final qui a été publiée jeudi par la présidence égyptienne. Cela a déjà été décrit par le chef de la délégation belge Peter Wittoeck comme « un ensemble incohérent et déséquilibré, dans lequel de nombreuses questions importantes manquent ».

Guterres partage ce point de vue. Selon le chef de l’ONU, il est vital de faire des progrès dans trois domaines. Cela concerne les pertes et dommages liés au changement climatique, l’écart entre les ambitions climatiques affichées et l’objectif visé de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degrés Celsius, et le financement de la transition climatique dans les pays pauvres.

« L’horloge climatique tourne et la confiance mutuelle continue de s’effriter. Les parties à la COP27 ont la possibilité de faire la différence – ici et maintenant. Je les appelle donc à agir – et rapidement », a conclu Guterres.



ttn-fr-34