De la caisse enregistreuse à la boulangerie et au nettoyage : Antoinette Brouwers a presque terminé l’Albert Heijn en plus de 49 ans. Vendredi, Antoinette, 65 ans, a eu sa toute dernière journée de travail à l’Albert Heijn à Oudenbosch. Mais elle ne dira sans doute jamais au revoir : « Je repasserai demain. Oui, pour l’épicerie alors ! », s’amuse-t-elle.
Le client régulier Adje Salih manquera à Antoinette et aux conversations à la caisse. « Je n’aime plus beaucoup la société. Des femmes comme Antoinette font la différence. Elles sont toujours gentilles et ouvertes. »
« Je n’ai jamais travaillé seul au rayon légumes. »
Au cours des 49 dernières années, Antoinette s’est rendue indispensable. Elle est connue comme une fonceuse qui voit tout et peut parfois être un peu stricte. « Une fois, un jeune collègue m’a dit que je suis très pointu. Que je vois tout et que je comprends immédiatement. Cela vient naturellement pendant toutes ces années. » Antoinette passait beaucoup de temps derrière la caisse enregistreuse, debout dans la boulangerie, triant les bouteilles vides et aidant au nettoyage. « Je n’ai jamais travaillé seul au rayon légumes. »
Antoinette a débuté en 1972 dans l’ancienne succursale de Zevenbergen, à l’angle du Markt et du Zuidhaven. « A cette époque, les produits arrivaient encore en vrac. » Au milieu des années 80, elle a commencé à travailler à Middelharnis et avec de courts intervalles dans les succursales Nieuwe Markt et Tolberg à Roosendaal. Ensuite, elle a travaillé à Zevenbergen pendant quelques années et maintenant elle termine sa carrière à Oudenbosch.
« Bravo Antoinette !
Et ses clients ? Elle va leur manquer. L’une après l’autre, Antoinette se voit souhaiter le succès alors qu’elle se promène dans les couloirs. « Tous les clients ne l’aiment pas de la même manière. Ils trouvent que c’est dommage que je parte. C’est un peu d’appréciation que vous obtenez en retour », répond-elle avec un sourire. Ses collègues s’adressent aussi constamment à elle. « Bon travail Antoinette ! Bonne chance ! », crient deux remplisseurs, après quoi ils lui donnent une « boîte ».
Pour Antoinette elle-même, il faut un certain temps pour s’y habituer : une vie sans son travail au supermarché. « Ce sera assez bizarre au début. Ce contact humain va me manquer. » Pourtant c’est bien ainsi. « Les jeunes peuvent le faire ! » elle rit.