Anniversaire de la guilde des meuniers : “Nous avons besoin de plus de meuniers”

Drenthe sans moulins à vent, c’est difficile à imaginer. Le fait qu’il y ait encore 38 moulins dans la province qui fonctionnent régulièrement n’aurait pas été possible sans la Guilde des meuniers volontaires. Mais l’âge moyen des meuniers augmente et c’est un danger pour l’avenir.

La guilde existe depuis cinquante ans et cela sera célébré le mois prochain avec toutes sortes d’activités. Roelant van Eijk, président du département Drenthe de la guilde, est immédiatement enthousiaste lorsqu’il s’agit de la guilde. “Nous sommes un institut de formation, enseignant aux gens comment gérer et entretenir des moulins.”

Et c’est bien nécessaire. Après la Seconde Guerre mondiale, les moulins sont de moins en moins nécessaires en raison de l’avènement des moteurs et de l’électrification. Ils se transforment en entrepôts ou pire, ils disparaissent. “Un moulin à vent dépend du vent, avec un moteur électrique, vous tournez le lien et vous avez de l’énergie”, explique Van Eijk à propos de la disparition du moulin à vent. “Mais ce qui s’arrête, ça se dégrade. C’est pourquoi la guilde a été créée en 1972, afin de ne pas perdre le métier de meunier et le savoir-faire qui va avec. Si vous voulez garder des moulins, alors il faut faire plus que de les peindre de temps en temps.”

Aujourd’hui, la guilde de Drenthe compte environ 125 membres, dont environ quatre-vingts sont actifs comme meuniers. Ils ont tous reçu une formation dans la guilde. Van Eijk: “Mais la plupart des gens qui veulent devenir meuniers sont déjà âgés. Le relèvement de l’âge légal de la retraite n’a pas facilité les choses. À ce moment-là, vous aurez 67 ans et il vous reste encore deux à trois ans de formation à compléter. Ensuite, les meuniers diplômés sont déjà majeurs.”

C’est pourquoi l’organisation est à la recherche de jeunes meuniers. De temps en temps, un apparaît, comme Sander Boom, 16 ans. Il se promène dans le moulin de Diever depuis l’âge de onze ans. Dès qu’il est autorisé à suivre une formation de meunier à l’âge de quatorze ans, il s’engage. Il espère obtenir son diplôme le mois prochain.

“La Guilde des Voluntary Molenaars m’a facilité mes études. Vous aviez autrefois l’école de meunier et de boulanger à Wageningen, mais elle n’existe plus. Aujourd’hui, seule la guilde forme encore des meuniers”, explique Boom.



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