Anneke, gravement malade, profite à nouveau d’un vrai jardin pendant ses derniers jours


1/4 Anneke Burgers fait sa promenade quotidienne dans le jardin rénové. (photo : Raoul Cartens)

L’arrière-cour de l’hospice Roosdonck à Roosendaal a longtemps ressemblé à un triste désert de mauvaises herbes. Et précisément dans un lieu où les mourants passent la dernière phase de leur vie. L’association du carnaval De Corketrekkers de Roosendaal a pris cela au sérieux et, en collaboration avec des infirmières, a transformé le jardin en un véritable parc. « Je ne sais pas depuis combien de temps j’ai la vie, mais cela me rend très heureuse », déclare Anneke Burgers, 92 ans.

Photo du profil de Raoul Cartens

L’histoire du jardin a en fait une triste origine, raconte Carlo Hermans des Tire-bouchons : « La femme d’un de nos membres a été admise à l’hospice ici. Il a immédiatement remarqué le jardin négligé. Par frustration, il a commencé à cueillir quelques mauvaises herbes. Après Après sa mort, nous sommes revenus ici avec d’autres membres pour transformer à nouveau ce « champ de mauvaises herbes » en un magnifique jardin. »

« Ils peuvent à nouveau se promener ici, ou nous pouvons les mettre sur la terrasse avec leurs lits. »

Et c’était tout un travail qui prendrait des mois. « Après avoir utilisé la débroussailleuse, 25 tonnes de nouvelle terre de jardin et 1 300 nouvelles plantes ont été ajoutées. Nous avons également fabriqué un belvédère et installé une gargouille qui pulvérise dans un bateau à rames. » L’association a été aidée par des infirmières de l’hospice, elles aussi très gênées par la nature aride.

« La vie des résidents d’un hospice devient très simple, où l’on ne peut profiter que des petites choses. La nourriture, les visites de la famille. Et récemment aussi ce jardin rénové. Les résidents peuvent à nouveau vivre ici. se promener ou nous les mettons sur la terrasse avec leurs lits. Les résidents ont également trouvé agréable l’agitation dans le jardin où les gens travaillaient », explique l’infirmière Jeanette Koeman.

« Cette association caritative fait également partie de notre association. »

L’hospice est situé à Roosendaal, à côté de l’ancien hôpital Charitas, où les sœurs de la charité soignaient les patients jusqu’en 1965. « Cette charité vient naturellement à notre association. Offrir de l’aide là où vous le pouvez. Et surtout les retraités du club ont eu le temps de le faire. Mais c’est aussi bon pour la solidarité au sein de l’association du carnaval. Et ça fait plaisir d’entendre et de voir ça c’est très apprécié par les résidents de cet hospice », déclare Hermans.

Certaines choses restent à terminer ici et là, comme l’installation d’un morceau de trottoir, de quelques statues et de l’électricité. Mais cela ne gâche en rien le plaisir d’Anneke Burgers. « Le jardin me rappelle Fijnaart, où j’habitais. Les plantes, les arbres. Je suis un amateur de plein air et j’apprécie ça. Quand j’ouvre les rideaux le matin, je regarde droit dans ce jardin. Cela me donne de la gaieté et du courage, surtout quand le soleil brille. Chaque jour, j’en profite et je marche avec mon promeneur à travers le jardin jusqu’au portail et retour. Et encore. »

Le jardin sera inauguré jeudi. « J’espère que je serai encore en vie pour prendre un verre », s’amuse Anneke.

Membres de l'association du carnaval et infirmières dans le nouveau jardin.
Membres de l’association du carnaval et infirmières dans le nouveau jardin.



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