Anne travaille en tant que femme dans la technologie : plus devrait le faire


Anne Gommers travaille dans l’entreprise d’installation Hoppenbrouwers Techniek à Udenhout. Cela semble tout à fait normal, mais sur les 1650 employés, seules 63 sont des femmes en technologie. Hoppenbrouwers est l’un des plus grands employeurs en technologie et veut employer pas moins de cinq cents techniciennes d’ici 2030. Anne raconte à l’occasion de la Journée internationale de la femme comment elle l’aime.

Anne Gommers travaille le mercredi matin dans un grand bâtiment d’usine vide à Den Bosch. Dans l’angle d’un bureau, contre le plafond, elle a dévissé une boîte blanche. « Je suis un IRPde liaison. Cela signifie passif infrarouge. Elle fait partie d’une installation anti-effraction, cette boîte enregistre le mouvement.

« J’ai étudié le droit, mais cela ne me convenait pas. »

Après une formation interne, Anne travaille pour l’entreprise depuis un mois. Elle a fait un détour : « J’ai étudié le droit au niveau HBO, mais ça ne me convenait pas. » Elle est entrée en contact avec la technologie en travaillant dans un parc d’attractions : « J’aime être active. À Hoppenbrouwers, je pouvais aller à la sécurité. J’aime vraiment ça, je suis content d’avoir fait le changement.

Depuis les années 1980, les entreprises et le gouvernement tentent en vain d’attirer les femmes vers la technologie de toutes sortes de manières. Avec la pénurie de main-d’œuvre, la demande est maintenant plus forte que jamais. Certainement chez Hoppenbrouwers, qui veut passer à 5 000 employés : « Il faut donc regarder différemment. Nous devons agrandir l’étang », explique la directrice des ressources humaines Ellen Vermeer.

« A partir de la semaine prochaine, nous aurons une ligne de vêtements pour femmes. »

Mais dans quelle mesure la croissance de 500 femmes techniciennes en moins de dix ans est-elle réaliste ? « Je pense que nous réussirons », déclare fermement Vermeer. « Nous rendons notre entreprise conviviale pour les femmes. À partir de la semaine prochaine, nous aurons une ligne de vêtements pour femmes, afin que les collègues féminines aient des vêtements qui leur vont plus confortablement. Le 30 mars, c’est la Journée des filles, puis nous voulons montrer à 400 filles ce que nous avons. Nous unissons nos forces avec le gouvernement, les écoles, les entreprises : tout le monde coopère.

Anne pense aussi que cela devrait être possible : « Je pense qu’il y a beaucoup de femmes qui s’intéressent vraiment à la technologie, mais elles sont freinées par l’idée que c’est un monde d’hommes. » Elle est la seule femme de l’équipe d’Anne et elle trouve ça dommage : « Mais ce n’est pas un problème pour les hommes et moi. »

Anne se révèle être une véritable ambassadrice de son métier : « Le travail est très varié et si vous choisissez la technologie, vous êtes sûr d’avoir un emploi. » Et ces préjugés, que c’est si lourd ? « C’était très bien pour moi. Nous pouvons faire autant que ces hommes, alors nous devrions nous promener ici aussi. Les gens ont juste besoin de comprendre à quel point le travail est amusant.



ttn-fr-32