Anne s’allonge parfois par terre de fatigue, mais est autorisée à se rendre à Paris


Pour l’athlète Anne van de Wiel, ce fut l’un des appels téléphoniques les plus excitants de sa vie. Lorsque Breda, 27 ans, a appris cette semaine de l’entraîneur national Bram Peters qu’elle pourrait participer aux Jeux Olympiques, l’euphorie a été immense. « Ma mère et ma sœur jumelle Myke étaient également dans la voiture, j’ai donc pu partager la nouvelle immédiatement avec mes plus grands fans. »

Les Jeux Olympiques ne sont pas nouveaux pour l’athlète. Il y a trois ans, à Tokyo, Anne était également présente en tant que coureuse dans l’équipe de relais 4×400 mètres. « Malheureusement, je n’ai pas joué pendant les Jeux, mais ce fut une surprise pour moi d’être là. Je n’avais pas beaucoup d’expérience dans le 400 mètres, alors je l’ai combiné avec le concours multiple.

« Maintenant, à Paris, je suis plus âgé et plus expérimenté et j’espère ne pas revivre Tokyo. Même si on ne sait jamais à l’avance qui agira. C’est excitant jusqu’au dernier moment. Quelle est la forme, qui est en forme, qui peut être épargné ? Vous ne savez vraiment pas ce qui va se passer.

Après Tokyo, elle a perdu son statut de premier dépôt auprès de NOC*NSF. Elle n’a cependant pas abandonné l’espoir d’un retour au plus haut niveau. Cela a récemment abouti à une sélection pour les Championnats d’Europe à Rome. Anne a participé à la série et ses coéquipières ont remporté l’or en finale. « Ma mère et ma sœur ont pu organiser un billet d’avion pour Rome à la toute dernière minute. »

« Enfin maîtrisé les 400 mètres. »

Elle s’entraîne tous les jours, tout comme sa sœur, sur la piste d’athlétisme de sa ville natale de Rotterdam. Elle a également un travail dans le marketing. Anne est plus rapide que jamais et se sent bien à l’approche de Paris. « En fait, je commence tout juste à maîtriser le 400 mètres. J’ai abandonné le concours multiple et je me concentre sur ma partie préférée, à savoir le 400 mètres haies. De toute façon, le niveau aux Pays-Bas est extrêmement élevé. « .

« Vous allez jusqu’au bout à chaque entraînement et match. »

Anne pourrait se concentrer encore plus sur la course à pied après les Jeux. Elle ne change rien à son attitude, car elle met toujours la barre très haut pour elle-même. « Est-ce que le 400 mètres est amusant ? Vous repoussez vos limites à chaque entraînement ou match, parfois je m’allonge par terre à cause de la fatigue. Mais c’est tellement satisfaisant quand on a parfaitement couru la course.



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