POURheure de rmageddon de James Gray était l’un des films les plus attendus de festival du film de Cannes. A propos du directeur de Ad Astra il y avait de grandes attentes, dommage que tout en réalisant un devenir majeur amer et touchant, joué par des acteurs convaincants, tels que le vétéran Anthony Hopkinsle brillant Anne Hathaway et le jeune homme Michael Banks répète, ne fait pas mouche. La cinquième participation du réalisateur sur la Croisette est avec son film moins abouti mais plus personnel.
heure d’Armageddon se dresse sur la ligne de démarcation entre autorité et classicisme américain débridé, dans ces limbes cinématographiques du déjà vu et raconté. Ce qui vient c’est l’empathie des personnages, la leur agitation intérieure et eux rêves dans un contexte de premières années Quatre-vingts. James Gray ne se montre pas culture pop colorée, mais le sous-texte d’une société raciste et classiste.
heure d’Armageddon: la parcelle
1980. New York, Reagan est sur le point d’être élu président des États-Unis. Paul (Michael Banks Repeta) c’est un garçon agité, comme beaucoup d’autres, avec qui il s’amuse à l’école ami noir Johnny se moquer du prof. Sa passion est le dessin. L’amitié entre les deux est forte, mais elle n’est certainement pas bien vue par ceux qui gravitent autour de lui : Johnny est noir et souvent victime d’intimidation.
Paul il n’a aucun problème, en effet, avec lui il rêve d’aller à la NASA et de devenir artiste. Les parents d’Esther (Anne Hathaway) et Aaron (Jeremy Strong) voudraient le meilleur pour lui et redresseraient son âme agitée l’inscrivant dans une école privée, financée, entendez, entendez, par la famille Trump (Jessica Chastain joue Maryanne Trump). Paul va se retrouver comme un poisson hors de l’eau, mais ce rêve d’atteindre la Floride avec son ami ne le quitte pas.
La relation intense entre Paul et son grand-père Anthony Hopkins
Dans le film, certes autobiographiquele seul qui puisse faire face Paul est le grand-pèrejoué par un extraordinaire Anthony Hopkins. Avec lui, il parvient à être lui-même, à parler du futur, mais aussi du passé. En fait, Irving lui dit à quel point la mémoire est importante, surtout pour eux, une famille d’immigrants juifs d’Ukraine.
Le grand-père avec ses valeurs devient le mentor de Paulle guide sur un chemin tortueux car la vie, comme Gray le répète à plusieurs reprises dans le film, est injuste. Et le jeune protagoniste le remarquera en fréquentant son ami noir, envers qui, malgré l’entreprise qui rame contre elle, elle restera toujours fidèle. Leur histoire d’amitié soutient tout le film, rappelant presque l’incipit de la relation entre Pietro et Bruno Les huit montagnes. Au bout du heure d’Armageddon On se demande: Johnny et Paul se reverront-ils ? Et quel avenir les attend ?
Anne Hathaway et les erreurs d’une mère
Hathaway joue Esther, une mère dévouée à son filsveut le meilleur pour lui, mais suit la ligne dure de son mari : malheur à vous sinon ce sont des coups. Paul est têtu, il suit une ligne directrice qui dépasse parfois la barre de l’équité, mais en tant que gamin qui n’a jamais essayé de fumer une cigarette dans les toilettes de l’école ?
Paul ne veut pas finir, comme son frère, dans un gouffre où il pourrait rester coincésa vision est ouverte et il n’a pas peur de rêver, bien que ses parents aient tendance à Coupe le ailes. Esther reconnaît les aspirations de Paul, ne les comprend pas et elle fait des bêtises comme tant de mamans protectrices. Lors de la conférence de presse, Anne Hathaway s’est émue en se souvenant de sa belle-mère récemment décédée : « Sa douce touche a inspiré ma vie» raconte l’actrice. heure d’Armageddon il lui est implicitement dédié.
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