Angela de Jong attaque Tim den Besten, gravement malade : « Gâté ! »


Angela de Jong frappe fort juste avant Noël : elle s’en prend à Tim den Besten, gravement malade. « Le présentateur gâté », le surnomme-t-elle en titre de sa chronique.

© VPRO

Noël ou pas : elle reste implacable. Juste avant les vacances de Noël, Angela de Jong s’en prend à Tim den Besten, gravement malade. Le présentateur lutte contre une forme rare de cancer, mais on le voit actuellement à la télévision dans l’émission « 100 jours dans le quartier oublié », aux côtés de son ami Nicolaas Veul.

Latté de soja

Angela a regardé cela pendant un moment et a été choquée. Selon elle, ces deux-là ne sont vraiment pas adaptés pour sortir ensemble nivellement avec des personnes vivant dans un quartier défavorisé. « Deux garçons VPRO branchés », les appelle-t-elle. « Peut-être que c’était une bonne idée sur le papier », ricane la célèbre diva d’opinion dans son Colonne AD.

Il ne faut pas placer ce genre de personnes parmi de vraies personnes confrontées à de vrais problèmes, dit Angela. « Pourraient-ils également voir qu’il y a des problèmes plus importants en dehors de leur propre bulle que ‘allons-nous prendre un latte à l’avoine ou au soja aujourd’hui ?' »

Dettes

À un moment donné, nous voyons Tim discuter avec un monsieur qui avait une dette de trois tonnes. Après dix ans, il ne reste plus qu’un baril. « Oh, alors vous y êtes presque », note joyeusement le présentateur.

Oui, si vous êtes habitué à un salaire généreux chez NPO, vous y êtes en effet presque arrivés alors qu’il ne reste « que » cent mille euros à payer. Le monsieur : « Vous n’avez visiblement jamais eu de dettes. »

Tim réagit énervé. «Eh bien, vous n’en savez rien. Je devais une tonne d’impôts. Oui, je sais ce que c’est.

Tim énervé

Le monsieur regarde l’équipe de Tim avec rire et incrédulité. « Je ne suis pas là pour rien, bien sûr. (…) C’est une conversation qui peut juste prendre un peu plus de temps pour bien l’expliquer afin que vous la compreniez. Avoir des dettes ne peut pas être expliqué en termes simples.

Eh bien, Tim qui doit encore payer une taxe de 100 000 euros parce qu’il a mangé comme un fou est bien sûr incomparable à la position de ce monsieur.

Gosse

Angela appelle cela une « télévision déchirante ». « Ce programme révèle douloureusement l’ampleur du fossé entre la ceinture de canaux d’Amsterdam et le reste du pays et entre l’avant-garde de la télévision et la vie réelle et brute de la rue. »

L’homme endetté montre douloureusement à quel point Tim est un enfant gâté, pense-t-elle. « Le regard que lui a adressé l’homme ne laissait rien à désirer en termes de clarté. Vous l’avez vu penser : vous avez un autre présentateur gâté. Bam, c’était une vilaine claque sur le nez pour Tim.

47 places

C’est très bien que l’OBNL fasse de la télévision dans des quartiers comme Laak à La Haye, conclut Angela. «Cela est plus utile au téléspectateur que les talk-shows dans lesquels des intellectuels autoproclamés se demandent avec surprise comment il est possible que le PVV dispose désormais de 47 sièges. Mais s’il vous plaît, n’envoyez plus jamais ces deux-là. Cela ne fera que creuser l’écart.

Tim peut mettre ça dans sa poche. Avec les vœux de Noël d’Angela.



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