Ancien leadership et nouveau… nez : Barella l’anti-Milan, pour qu’il puisse exalter l’Inter


Le milieu de terrain, sans masque après l’opération, se ressource à Appiano lors de la trêve internationale. Et il cherche son premier but sous le maillot de l’Inter dans un derby

Filippo Conticello

6 septembre 2024 (modifié à 07h56) -MILAN

C’est une question de nez. Lorsque l’air est frais et annonce une saison réussie, un champion sent toujours la tempête à venir. Imaginez quelqu’un comme Nicolò Barella qui porte sur ses épaules et ses jambes le destin d’une équipe de l’Inter qui voyage à des fréquences plus élevées que la compétition de Serie A et qui a en plus des narines qui viennent d’être recousues et « libérées ». Il a préféré Milan à Coverciano justement pour se faire opérer d’une précédente sinusite réactive : c’était nécessaire pour résoudre un petit problème respiratoire, cela lui permettra de se consacrer à son équipe avec encore plus de dévouement qu’auparavant. Non pas que Nicolò ait fait preuve de retenue particulière, contre le poumon de l’Atalanta Inzaghi (et même quelque chose de plus) était comme toujours « Bare », qui a également dispersé un peu de virtuosité et un but de volée depuis la couverture de Panini. En effet, au final, le poker avec des blagues à la Déesse a confirmé que les Nerazzurri peuvent toucher au vertige de la saison dernière et, pourquoi pas, grimper plus loin.

pas de masque

Nicolò avait vraiment besoin de l’hôpital de jour de lundi dernier et de patience pour que le certificat soit envoyé à l’équipe nationale: le calendrier serré l’a amené à se faire opérer pendant la pause et à marquer une visite juste avant les matches contre la France et Israël. L’entraîneur Spalletti a bien laissé l’affaire se dérouler, également parce que, surtout en ce moment, la priorité de Nicolò ne peut s’appeler que l’Inter. Le milieu de terrain Nerazzurri profitera de ce petit congé pour recharger ses batteries avant la reprise. Il y aura les deux contre Monza, plus tendre, dimanche, mais c’est le doublé suivant qui enflamme les sentiments : avec le match à l’extérieur chez City, nous buvons à la source du regret et le désir de rédemption grandit en pensant à la Ligue des Champions. finale perdue il y a deux saisons, si le derby suivant se nourrit de souvenirs plus doux, il donne l’occasion de prolonger la domination de la ville qui dure depuis six derbys. Pour le moment, en phase de récupération postopératoire immédiate, Nicolò a été déconseillé de se présenter à Appiano, mais après les trois jours de repos accordés à ceux qui sont restés, à partir de mardi, il sera également là pour diriger le groupe. Il le fera sans masque ni protège-nez de théâtre : il ne l’aurait gardé que s’il avait été contraint de revenir immédiatement sur le terrain, mais l’arrêt permet de ne pas forcer le moins du monde le timing. C’est pour cette raison qu’à partir de la semaine prochaine, « Bare » pourra bouger sans craindre une balle dans le nez. Puis, au retour de ses coéquipiers du monde entier, il pourra mener cette offensive d’automne.

réseaux reniflés

Avec la fin de la Ligue des Champions en 2023, peu après les cauchemars d’Istanbul, Nicolò était recherché par le champion City : Guardiola était sérieux, mais il ne pouvait tout simplement pas s’imaginer loin de Milan et de San Siro. Les mentalités n’ont pas changé d’un iota et les autres clubs qui voulaient flirter avec lui cet été n’ont pas reçu les bons signaux. Après tout, Barella continue de superposer sa silhouette agile à celle du nouveau grand Inter, comme s’ils n’étaient qu’une seule et même personne. Comment les destins des uns dépendaient des autres, et vice versa. Et s’il y a un moment pour vraiment s’immerger dans les Nerazzurri, c’est bien le derby. Aujourd’hui et lundi, Barella soutiendra ses coéquipiers Azzurri depuis chez lui, avec sa femme Federica et ses 4 enfants autour de lui (son dernier enfant Roméo, le seul garçon, n’a que quelques mois), mais il pense déjà au Diable ainsi qu’à Ville. Est-il possible que parmi tant de joies et de derbies remportés, souvent dominés, quelqu’un comme lui n’ait pas encore marqué contre Milan habillé en Nerazzurri ? En 16 matches en tant que joueur de l’Inter, seulement trois passes décisives, alors que pour marquer son seul but contre les Rossoneri, il faut remonter à janvier 2018, alors qu’il était encore sur son île bien-aimée : lors du match nul 1-2 contre le Diable au Sardegna Arena, il a marqué le premier but de sa carrière devant ses supporters. Cette année Inzaghi lui demande plus de buts que les misérables 2 de l’année dernière : lui aussi a senti que ce nouveau Nicolò saura bientôt le satisfaire.





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