Ancien Ilva, Meloni: je ne veux pas devenir national, marges pour trouver des investisseurs privés


L’ancienne Ilva «est tout sauf une entreprise condamnée, il existe un marché pour l’acier de qualité en Europe». Ainsi le Premier ministre, Giorgia Meloni, invité de Porta a Porta, diffusé ce soir sur Rai 1. «L’administration extraordinaire – affirme le premier ministre – était le seul choix possible, le commissaire permet d’examiner la justesse des choix faits depuis le secteur privé », ArcelorMittal, « et nous permet de trouver d’autres entités privées souhaitant investir dans Ilva ».

Plusieurs investisseurs se sont manifestés

«Si la question est : voulez-vous nationaliser Ilva ? La réponse est que je ne veux pas aller au niveau national, il y a toutes les marges pour trouver des investisseurs privés vraiment intéressés à faire avancer cette entreprise. J’aimerais faire ce que nous avons fait avec MPS », même si « c’est une situation complètement différente. Nous l’avons restaurée, la banque a recommencé à faire des bénéfices, l’État a vendu une partie de ses actions et les citoyens ont vu un retour sur une partie de l’argent dépensé pour sauver la banque. Et petit à petit, l’État sortira. » Même pour l’ancien d’Ilva « je voudrais démontrer que nous sommes conscients de la force que peut avoir cette entreprise, mais nous avons besoin de partenaires qui veulent la faire grandir avec nous ». Lorsque Bruno Vespa lui demande si ces partenaires existent aussi en Italie, Meloni répond : « Il y en a, il y a plusieurs investisseurs possibles qui se sont manifestés. Nous évaluerons les meilleures propositions le plus rapidement possible. »

Pacte de stabilité, avec de nouvelles règles sur le déficit de 35 milliards à dépenser

«Selon les règles de l’ancien Pacte, ce qui était demandé à l’Italie était un excédent de 0,25% et non un déficit de 3%, donc ne passons pas d’un éventuel dépassement de 3% à un de 1,5%, passons de moins 0,25 de l’excédent jusqu’à 1,5% possible, ce qui représente 35 milliards supplémentaires par an que nous pouvons consacrer aux soins de santé, aux écoles, etc. ». Le Premier ministre dit cela face aux accusations de l’opposition d’avoir signé un pacte de stabilité avec des règles aggravées pour notre pays.

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