Dans une interview télévisée avec la chaîne américaine ABC News, on a demandé à l’ancien directeur de la CIA, David Petraeus, ce que feraient les États-Unis si Vladimir Poutine utilisait des armes nucléaires dans la guerre contre l’Ukraine. Le président russe a fait allusion à cette possible escalade lors de son discours de vendredi sur l’annexion de quatre provinces ukrainiennes.
« Vous ne voulez pas entrer dans une nouvelle escalade nucléaire, vous devez montrer qu’il n’y a aucun moyen que cela soit accepté », a déclaré Petraeus, qui a souligné ne pas avoir parlé au conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.
« Mais dans ce cas hypothétique, nous réagirions en travaillant avec l’OTAN pour éliminer toutes les forces conventionnelles russes sur le champ de bataille en Ukraine, y compris la Crimée et tous les navires en mer Noire. »
Car bien que l’Ukraine ne soit pas membre de l’OTAN et qu’une telle attaque contre le pays n’implique donc pas une obligation de défense pour les États membres en vertu de l’article 5 de l’alliance, une « réaction des États-Unis et de l’OTAN serait appropriée ».
Il espère que Poutine ne le laissera pas en arriver là, mais que le président russe est « désespéré » et qu’il n’y a rien de plus que Poutine puisse faire pour gagner le conflit en Ukraine. « À un moment donné, cela doit être reconnu et les négociations devront commencer. »
Attaque sur le territoire de l’OTAN
Marco Rubio, qui, en tant que membre républicain de la commission sénatoriale des relations étrangères, a accès aux briefings du Pentagone, a également reconnu la menace nucléaire sur CNN ce week-end. Cependant, il a refusé de dire s’il avait vu des preuves de cela.
Plus encore sur une attaque nucléaire en Ukraine, le sénateur s’inquiète d’une attaque sur le territoire même de l’Otan, par exemple « visant l’aéroport en Pologne ou un autre point de distribution logistique ». « L’OTAN devra répondre à cela. »