Les Finlandais ne se voient proposer que des rôles de soutien lors de la finale olympique.
C’était la mère de toutes les finales du javelot.
En 2001 Aki Parviainen a réussi 91,31 mètres aux Championnats du monde à Edmonton. En Finlande, les champagnes dorés étaient mis sur la glace. On pensait que Parviainen répéterait le pousseur de ballon Arsi Harjun l’astuce des Jeux Olympiques de Sydney en 2000 : un os dans la gorge pour les autres au premier tour.
Jan Zelezny gâché la joie au bout d’un moment. Au deuxième tour, il a réussi le record toujours valable de la Coupe du monde de 92,80 mètres et s’est qualifié pour la médaille d’or.
grec Kostas Gatsioudis a raté le bronze avec un score de 89,95.
C’était une description de la finale de championnat la plus difficile jamais organisée par l’Allemagne sur le modèle actuel du javelot. Boris Henri a dû se contenter de la sixième place avec 85,52 mètres.
En France jeudi, cela peut être mieux qu’il y a 23 ans au Canada.
– Je ne serais pas surpris si toutes les médailles sont gagnées à plus de 90 mètres, dit le 8ème vice-champion Lassi Etelätalo36.
Ce serait une tâche difficile, car à Paris, on s’affronte dans un stade.
À Edmonton, les tribunes étaient très basses, donc le vent est monté à la pointe. On peut parler d’un terrain d’athlétisme presque ouvert.
Sur la plateforme d’information
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La qualification olympique de mardi à Paris a été énorme. Neeraj Chopra a lancé 89.34, Anderson Peters 88.63, Julien Weber 87.76, Arshad Nadeem 86,59 et Jakub Vadlejch 85,63 mètres.
L’explication fondamentale de cette compétition exceptionnellement difficile est que tous les meilleurs hommes du moment sont presque en bonne santé et qu’ils ont atteint les Jeux olympiques avec une pause d’entraînement de qualité.
Comme toujours en athlétisme, les conditions ont un effet notable sur les résultats.
– Le Stade de France est propice au lancer du javelot car il y a des courants d’air dans les étages supérieurs. En d’autres termes : même si vous êtes dans un stade, vous n’êtes pas dans un stade fermé et coupe-vent, commente l’expert en athlétisme d’Iltalehti. Arto Bryggare.
Au Stade Olympique de Paris, la compétition se déroule sur la plateforme unique Mondo. Sur les pistes de course, l’épaisseur de la plate-forme est de 13,5 millimètres et celle du javelot de 20 millimètres.
– La plateforme est bonne et rapide. On peut y aller même avec de vieilles jambes, Etelätalo est grisant.
– Certes, je n’ai pas remarqué de grande différence entre les stades de Paris et le Stadio Olimpico de Rome. Mais le début de Paris est bien passé à avancer, ajoute le lancier.
Aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, Mondo est parti en voyage. La zone de lancement s’est effondrée sous le javelot de 100 livres car elle était aussi épaisse que les pistes de course. Cela a détruit, entre autres Johannes Vetter Jeux.
Le fabricant italien a appris de son erreur, car après la catastrophe, une plate-forme plus épaisse et légèrement différente a été réalisée pour les pointes de lance.
– La structure est dense. Les pointes aiment ça, dit Bryggare.
Trois favoris
LES FAITS
Finalistes du javelot
Anderson Peters 93,07 (record) / 88,63 (meilleur de la saison)
Julius Yego 92,72 / 85,97
Jakub Vadlejch 90,88 / 88,65
Arshad Nadeem 90,18 / 86,59
Keshorn Walcott 90,16 / 85,22
Neeraj Chopra 89,94 / 89,34
Oliver Helander 89,83 / 85,75
Julien Weber 89,54 / 88,37
Andrien Mardare 86,66 / 84,13
Lassi Etelätalo 86.44 / 84.67
Luiz Mauricio da Silva 85,91 / 85,91
Toni Keränen 85,27 / 85,27
La finale olympique de jeudi débutera à 21h25, heure finlandaise.
– Cela pourrait être toute une course, Bryggare s’enthousiasme et compte sur les résultats.
– Il faut que le vent venant des étages supérieurs du stade ne soit pas contraire. Même si les hommes ont eu du mal à se qualifier, le niveau des résultats est décidément relevé, ajoute-t-il.
Au moins les Indiens, les Tchèques et les Allemands ont un potentiel de 90 millions.
– Weber et Vadlejch sont toujours des géants de 86 à 88 mètres. Chopra semble également être en bonne santé et en forme.
Peters, de Grenade, a souffert d’une série de blessures, mais il a assuré mardi qu’il allait bien.
– Le Pakistanais Nadeem a la main dure, mais sa vitesse est assez modeste. Je ne pense pas qu’il sera un homme de 90 m.
La Finlande dans un rôle de soutien
PASI LEISMA
Le peuple finlandais s’attend à ce que les lanciers sauvent une fois de plus la réputation de toute l’équipe.
– Nous ne sommes pas les premiers favoris, mais il n’est pas impossible pour un Finlandais de remporter la médaille, a commenté Etelätalo.
– Trois hommes sur huit serait un exploit vraiment difficile, mais en même temps c’est un objectif réaliste pour tous les lanceurs finlandais. Je ne crois pas à une médaille, dit Bryggare.
par Oliver Helander le record de 89,83 mètres a été établi sous le vent du stade Paavo Nurme en 2022. Le record de cette saison est de 85,75 mètres, ce qui lui a valu le bronze CE.
Le dos et la technique de Helander sont de gros points d’interrogation.
– Ses lancers montrent une erreur typique des handballeurs : le mouvement de lancer commence trop du côté et avec le poignet, déclare Bryggare.
Toni Keränen a réalisé un record personnel de 85,27 lors de la qualification. Bryggare dit que répéter la performance en finale serait « très difficile ».
– Etelätalo lance ce qui est requis au lieu du huitième.
Juha Jaakkonen