Amnesty International : Enquêtez sur les attaques dans la bande de Gaza en tant que crimes de guerre

Des photos d’éclats d’obus, une analyse d’images satellites et des dizaines de témoignages prouvent des crimes de guerre, selon le document.

Dans un communiqué de presse en août, le Premier ministre et le ministre de la Défense israéliens ont souligné que leurs attaques sont « précises et responsables » pour impliquer le moins de civils possible. Amnesty International n’est pas d’accord : les attaques israéliennes ce mois-là ont tué un garçon de quatre ans, un adolescent qui s’est rendu sur la tombe de sa mère et un étudiant de 22 ans.

Le 5 août, un projectile d’un char israélien a touché une maison, tuant la fille de la famille qui y vivait. Deux jours plus tard, une roquette a touché un cimetière à Jabalia, au nord de la bande de Gaza. Cinq enfants, qui vivaient dans le camp de réfugiés voisin, sont morts sur place. Dans une troisième attaque, selon Amnesty, causée par une roquette ratée par des Palestiniens, sept civils palestiniens ont été tués dans un camp de réfugiés dans la même zone.

Amnesty a déployé un agent de terrain pour l’enquête afin de visiter les sites d’attaque. L’organisation elle-même s’est vue refuser l’accès à la bande de Gaza par les autorités israéliennes depuis 2012.



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