Amaroe (21 ans) a eu des relations sexuelles avec une petite amie de 13 ans et l’a menacée de prison et du TBS

Un an de prison et un TBS avec traitement obligatoire ont été requis lundi contre Amaroe S., 21 ans, devant le tribunal de Den Bosch. Le ministère de la Justice estime que le jeune homme devrait recevoir cette punition et ce traitement forcé, car il a eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 13 ans, possédait de la pédopornographie, l’a fait chanter et s’est également montré agressif envers elle et sa mère. Et aussi à une ancienne petite amie.

Amaroe, 21 ans, a particulièrement regretté d’avoir déjà rencontré la jeune fille de 13 ans. En décembre de l’année dernière, il l’a croisée par hasard dans le centre d’Eindhoven. Ils se sont immédiatement appréciés et en une semaine, ils ont eu des relations sexuelles.

A partir de là, les histoires divergent. Il y avait définitivement du sexe et Amaroe avait aussi trois vidéos d’elle sur son téléphone. Des vidéos sexuellement explicites, mais qu’elle s’était envoyées elle-même, a-t-il expliqué.

Pas 17 ans, mais 13 ans
On fit bientôt remarquer à Amaroe que sa nouvelle petite amie n’avait pas dix-sept ans, comme elle l’aurait dit elle-même, mais treize. Tous deux étaient un de ses amis, qui la connaissait depuis l’école et savait qu’elle n’était qu’en première année, et sa mère le lui a fait remarquer. Mais Amaroe ne s’en souciait pas vraiment et a pris le risque.

Il s’est vite avéré qu’Amaroe n’était pas un ami aussi agréable, comme l’a conclu le procureur à partir du dossier. Il a forcé la fille à avoir des relations sexuelles même si elle n’était pas encore prête. Il devient vite agressif et n’a qu’un seul moyen de régler le problème : les cadavres les plus solides, comme le décrit son avocat.

Mon frère de 7 ans n’a pas dormi la nuit
En peu de temps, des problèmes sont survenus entre Amaroe, la jeune fille et ses parents. La jeune fille a indiqué qu’elle était enceinte, mais le tribunal n’a pas encore clairement établi si c’était réellement le cas.

Quoi qu’il en soit, il s’est rendu à la maison où vivait la jeune fille avec ses parents pour demander réparation et a menacé de mettre un Cobra dans la boîte aux lettres. Il a également détruit la clôture sur place et s’est comporté de manière si agressive que son frère de 7 ans n’a pas dormi la nuit.

Deux ans d’existence errante
Comment tout cela en est arrivé là et qu’Amaroe a même tenté d’extorquer 200 euros à la jeune fille avec ses propres vidéos de nu, cela ressort clairement du rapport des experts. Amaroe souffre d’un trouble de la personnalité. Il a été condamné à plusieurs reprises et a déjà accompli de nombreux procès. Il vivait également dans la rue depuis deux ans.

La seule option envisagée par le procureur était le TBS avec traitement obligatoire. En raison de son passé criminel, de son attitude antisociale et de son agressivité, il a besoin d’être soigné. Et pour que le traitement réussisse, il faudrait qu’il soit forcé.

Punition juvénile
L’avocat d’Amaroe a essayé d’en tirer quelque chose. Il devrait en fait être jugé en vertu du droit pénal des mineurs et ensuite recevoir une règle PIJ-March, ou TBS jeunesse.

Amaroe a tout entendu. Il était surtout en désaccord avec l’image agressive qu’on donnait de lui. Un moment il était bavard, le suivant il ne disait rien. Surtout quand il se sentait lésé, il donnait clairement son opinion. Lorsque les questions devenaient trop difficiles, il invoquait principalement son droit au silence.

“Je veux une deuxième éducation”
Il a demandé au juge de l’envoyer dans un endroit où il pourrait commencer une nouvelle vie, sous surveillance. Loin de tous les gens qu’il connaît désormais. Où il peut être guidé et trouver un emploi. « Je veux un nouveau départ, une deuxième éducation », a-t-il demandé. « J’ai mal fait les choses, je l’admets. Mais je veux qu’on m’aide maintenant et qu’on ne me laisse pas simplement jeter à la rue après une peine de prison.»

Le juge rendra sa décision le 16 octobre.



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