Aly et Frans voient leur maison s’effondrer, mais ils ne reçoivent pas un centime de compensation

Les dégâts causés aux maisons et aux fondations touchent de plus en plus de personnes à Drenthe. C’est ce qu’affirme le KCAF, le Centre de connaissances pour l’approche des problèmes de fondation, en réponse aux questions de RTV Drenthe. D’autres signalements sont reçus, notamment de la part d’habitants de la commune de Midden-Drenthe. Mais obtenir un remboursement ou une indemnisation s’avère difficile.

Aux abords de Fochteloërveen, Aly et Frans van Eerten vivent dans ce qui semble être une jolie maison. Si vous regardez plus longtemps, vous verrez que les fenêtres ne peuvent plus être ouvertes, que l’allée et l’allée du jardin se sont effondrées et qu’il y a des fissures dans presque tous les murs.

Le couple utilise également des toilettes de camping d’urgence depuis un an maintenant, car les égouts de leur propriété ont éclaté. C’est une sélection de la misère dans laquelle se trouve le couple.

« Je consacre beaucoup de travail, d’efforts et d’énergie à la maison », explique Frans van Eerten. «Cela me glisse entre les doigts à cause des causes des autres.»

La maison de la famille Van Eerten est en partie sur du sable et en partie sur de la tourbe. Parce que la tourbe a séché et s’est déposée, le sol s’est affaissé. De plus, lors de fortes pluies, l’eau ne peut plus s’écouler en raison de l’endommagement de la tourbe. Cela provoque des dolines et des différences de hauteur dans la cour. « À un moment donné, j’avais l’étang plus haut que le jardin », explique Van Eerten.

Pour que cela reste vivable, le couple a procédé à quelques ajustements ces dernières années. Mais cela n’avait pas beaucoup de sens, car la tourbe continue de se détériorer. « Tout ce que vous rénovez maintenant peut être refait dans quelques années », explique Van Eerten en désignant les carrelages du jardin qui recollent.

Lors d’une récente expertise réalisée par un agent immobilier, le scénario catastrophe a été présenté. « Si je le vends, je dois prendre en compte une dépréciation comprise entre 300 000 et 450 000 euros car il s’agit essentiellement d’un chantier. »



ttn-fr-41