A la 93′ l’attaquant uruguayen, tout juste entré, donne la victoire aux Emiliens décimés par les absences d’une tête splendide
17 septembre
– TURIN
Encore une fois jusqu’au dernier souffle. Après San Siro, le Torino a subi sa deuxième défaite, cette fois à la 93e minute. Le bourreau est Alvarez, servi par une croix de Rogerio, qui anticipe Buongiorno et insulte un innocent Milinkovic Savic. Jusqu’à ce moment, Toro, bien qu’il ait souffert plus que les autres jeux, avait réussi à suivre le rythme dans l’ensemble. Le Sassuolo de Dionisi a mieux joué et créé plus, notamment en première mi-temps lorsqu’une intervention prodigieuse de Milinkovic a empêché Frattesi de crier pour un but qui semblait déjà atteint. Le Taureau a couru, s’est battu, a souffert mais n’a jamais réussi à être dangereux.
SAN MILINKOVIC
–
D’un seul coup Juric change deux dogmes consolidés : il renonce à la fois au double milieu offensif et à l’avant-centre. Son Toro s’aligne devant avec les deux attaquants, Radonjic est dans la lignée de Seck, derrière il y a Vlasic. Sanabria et Pellegri du banc. Au matin, Juric avait perdu Rodriguez (fièvre) et Vojvoda (problèmes musculaires). La liste des blessés de Dionisi est beaucoup plus longue, l’entraîneur de Sassuolo a peu de marge de manœuvre dans le onze. Il décide de lancer D’Andrea, tout juste dix-huit ans, dans le trident (il est majeur depuis le 6 septembre), protagoniste d’une très bonne performance lors de ses débuts absolus en Serie A. Dans le premier quart d’heure, Toro a également commence fort, avec un Radonjic électrique et un Seck vif. Manque souvent de concret et d’assistance sur les deux bandes. A mi-course c’est un Sassuolo ordonné qui se montre le plus dangereux, avec au moins trois bonnes occasions. A 28′ Schuurs a besoin d’une intervention salvatrice sur Pinamonti (passe décisive de D’Andrea) pour éviter le pire, quatre minutes plus tard D’Andrea tente de tourner mais Milinkovic est prudent. A la 37′ un éclair le long de la ligne Singo-Vlasic permet à Lazaro de signer l’avantage, mais cela ne sert à rien pour la position de hors-jeu de Vlasic (signalé par le Var). Dans la première demi-finale, la deuxième bonne chance de Sassuolo tombe sur les pieds du bébé D’Andrea, Buongiorno est providentiel dans le sauvetage. Une minute plus tard, sur le corner créé par Laurienté, un éclair de Frattesi qui a trouvé le bon moment et l’espace pour frapper au filet. Cela ressemble pratiquement à un but, l’Olimpico suspendant son souffle pendant une fraction de seconde, mais (San) Milinkovic avec un coup impressionnant, comme un chat, sauve le résultat d’une manière prodigieuse et se blesse presque également. À la fin des murs Ayhan Vlasic.
ATTAQUE LOURDE
–
En haut du temps de jeu, avec le score et le match bloqués, Juric opère un triple changement : sortie de Radonjic, Seck et Lazaro, en Pellegri, Sanabria et Aina. Le Croate lance donc un Toro à l’attaque lourde. Le jeu, cependant, ne trouve pas l’impulsion pour grandir en rythme, et aucune équipe ne peut trouver le repère ou le jeu pour rompre l’équilibre. Une seconde mi-temps passe, somme toute, pleine d’esprit de compétition mais toujours avec des interventions correctes, quoique sans à-coups particuliers, sauf quand Djidji bute mal une conclusion tout sauf impossible. À la fin, le croupier sursaute lorsque Rogerio devine la bonne aide pour le nouvel entrant Alvarez. A la 93′ c’est la tête à trois points.
17 septembre 2022 (changement 18 septembre 2022 | 00:30)
© REPRODUCTION RÉSERVÉE