Allègements bonifiés, aides sociales défiscalisées jusqu’à 600 euros, primes autonomes : voici l’actualité du travail et des retraites

Décontribution plus robuste de juillet à décembre

Découvrez ensuite une baisse du coin de cotisation supplémentaire de 1,2 % pour la période du 1er juillet 2022 au 31 décembre 2022. Au profit des travailleurs dont le salaire imposable ne dépasse pas 35 milliers d’euros et qui avaient déjà obtenu à partir du 1er janvier les 0,8 % défiscalisation en vigueur depuis janvier dernier jusqu’à la fin de l’année. En effet, la loi subordonne cette exonération, qui n’est pas reconnue aux relations de travail domestiques, à la condition que le salaire imposable, paramétré sur une base mensuelle pendant treize mois, n’excède pas le montant de 2.692 euros par mois, majoré, pour la compétence du mois de décembre, du taux du treizième. Pendant six mois, l’exonération sur la part des cotisations de sécurité sociale pour invalidité, vieillesse et survivants à la charge du travailleur est donc de deux points de pourcentage.

Compte tenu du caractère exceptionnel de la mesure, le taux de calcul des prestations de retraite reste inchangé. Les charges initialement estimées à environ 984,3 millions d’euros pour 2022 (438,7 millions d’euros pour 2023), sont passées dans la version définitive de la provision à 1.181,4 millions d’euros pour l’année 2022 et à 526,6 millions d’euros pour l’année + 2023.

Bien-être des entreprises, le plafond d’exonération passe à 600 euros

La disposition vise également à renforcer le bien-être des entreprises. Il est notamment prévu, pour la seule année 2022, l’augmentation à 600 euros de la valeur des actifs cédés et des prestations ne contribuant pas à la formation des revenus des salariés, y compris les sommes versées parmi les soi-disant  » avantages sociaux » o remboursés aux salariés pour le paiement des charges domestiques pour le service intégré d’eau, d’électricité et de gaz naturel.
Pour ces avantages, la législation en vigueur prévoit la non-concurrence dans la formation des revenus des salariés dans la limite de 258,23 €. Si la valeur est plus élevée, elle contribue entièrement à la formation du revenu. Selon le rapport technique, environ trois millions de travailleurs bénéficient d’avantages (traitement sur le modèle de certification unique pour l’année d’imposition 2020). La mesure coûte 86,3 millions d’euros pour l’année 2022 et 7,5 millions d’euros pour l’année 2023.

Revalorisation anticipée des pensions

Le décret Aide bis, à titre exceptionnel, prévoit également deux types d’interventions en faveur des retraités pour contrer les effets de l’inflation pour l’année 2022. La première est l’avance à 2022 de l’ajustement de 0,2 point de pourcentage pour le calcul de la revalorisation de pensions par rapport au taux d’inflation pour l’année 2021 résultat définitif de 1,9% au lieu de 1,7%, appliqué provisoirement à compter du 1er janvier 2022. Cela implique que les régularisations dues par rapport à ces 0,2 points de pourcentage pour l’année complète 2022 sont comptabilisées en l’année 2022 au lieu de janvier 2023, comme prévu avant l’entrée en vigueur de cette disposition.

La deuxième intervention prévoit, dans l’attente de l’application du pourcentage de variation pour le calcul de l’égalisation des pensions pour l’année 2022 à compter du 1er janvier 2023, la constatation transitoire d’une majoration, limitée aux mensualités d’octobre, novembre, décembre et treizième, de deux points de pourcentage, calculé de la même manière qu’à l’article 1, paragraphe 478, de la loi no. 160/2019. L’augmentation n’est pas pertinente, pour l’année 2022, aux fins du dépassement des plafonds de revenus établis la même année pour la reconnaissance de tous les avantages liés aux revenus, et est reconnue si la pension mensuelle est égale ou inférieure au montant total de 2 692 euros.



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