Allégations de racisme après une opération policière à Kotti

Par Axel Lier

Une opération de police à Kottbusser Tor (Kreuzberg) s’est intensifiée samedi soir. Quatre personnes ont été arrêtées et six policiers blessés. Désormais, les accusés portent de graves accusations contre la police, parlant de « profilage racial ».

Selon la police, un homme suspect (33 ans) devrait être contrôlé vers 4 heures du matin. Il voyageait avec un autre homme (32 ans) et deux femmes (22,22 ans). La situation s’est aggravée à la station de métro « Kottbusser Tor ». « Le suspect a résisté à l’inspection », a déclaré un porte-parole de la police. Il fait donc l’objet d’une enquête pour résistance et voies de fait.

Peu de temps après, plusieurs passants avaient exprimé leur solidarité avec l’accusé. L’homme de 32 ans est également physiquement intervenu dans l’arrestation, il faisait donc l’objet d’une enquête pour avoir tenté de libérer un prisonnier. L’une des deux femmes aurait tenté d’empêcher l’arrestation.

« Au total, quatre personnes ont été emmenées au centre de détention et un échantillon de sang a été prélevé sur l’homme de 32 ans », a poursuivi le porte-parole de la police. Six policiers de la cellule de concentration et de présence (BPE) et des enquêteurs civils du « K44 » de la Direction de la Ville ont été blessés. Ils n’ont pas eu à démissionner du service.

Pendant ce temps, des appels privés à témoins sont partagés sur Twitter et Instagram, dans lesquels les auteurs demandent des vidéos et des photos de témoins. Les fonctionnaires sont accusés, entre autres, de « profilage racial » et d’injures.

Sur Twitter il dit : « Après avoir visité un club, trois amis – un homme noir F., une femme noire N., une femme blanche C. – veulent prendre le métro pour rentrer chez eux. La police apparaît soudainement à Kotti et tire Z. hors de la piste sans qu’on lui parle ni qu’on l’avertit.

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Il a été « fixé au sol par 5-6 personnes », « N. observe des coups de poing dans son visage. N. et C. sont également poussés au sol, N. rapporte qu’un policier l’a traitée de « salope » et qu’elle s’est fait étrangler. »

Il poursuit en disant : « Sans raison et sans résistance, N. et C. sont menottés, un policier avoue l’insulte sur les lieux, en riant et à portée de voix des autres. Malgré des demandes répétées, sa carte de service ne vous est remise qu’en cellule, sans possibilité de la vérifier.

Vers 8 heures du matin, les accusés ont été libérés du centre de détention. « La police n’explique jamais ses actions agressives et humiliantes », indique le tweet.

Selon le porte-parole de la police, une importante opération de prévention des délits de vol a eu lieu samedi soir.





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