Alitalia, le plan de relocalisation de 7 800 travailleurs

Un plan d’incitation au départ volontaire de 7 800 salariés de Alitalia dans l’administration extraordinaire à travers le lancement de formations visant à renforcer les compétences et l’activation d’incitations fiscales et contributives pour faciliter le recrutement. Parmi celles-ci, environ 3 800 appartiennent aux 2 branches maintenance et manutention à vendre qui seront progressivement absorbées au cours du processus de cession Swissport puis pour l’entretien où ça se démarque Atitech: en principe ils devraient être absorbés par 2 500). Par ailleurs, on estime qu’environ 800 salariés pourront partir à la retraite pendant la durée des filets sociaux actuels (Cigs 2022/2023 et les deux années suivantes du Naspi).

Le projet partagé

Ce sont les pierres angulaires du projet commun New Job signé par les 3 commissaires extraordinaires et les syndicats Filt-Cgil, Fit-Cisl, Uiltrasporti, UglTa qui porte sur des actions de formation ou de reconversion – impliquant également des fonds interprofessionnels -, instauré par la loi du budget pour le redéploiement du personnel, tel que le programme de politique active du travail Garantie d’employabilité pour les travailleurs (Buts). Les recrutements qu’effectue Ita, basés sur l’arrivée de nouveaux avions (un Airbus 350 arrive dans le mois), vont entraîner une réduction de l’audience de référence.

Le document des 3 commissaires

En revenant au document envoyé par les commissaires Giuseppe Leogrande, Gabriele Fava, Daniele Santosuosso et les syndicats aux ministères du travail, et à la structure de crise économique du développement économique, il est proposé l’implication directe des régions du Latium et de la Lombardie dans un suivi stand qui prévoit la participation des partenaires sociaux, des agences pour l’emploi, des entreprises d’outplacement et des entreprises de recherche et de sélection de personnel.

En particulier, il est demandé d’activer un système d’incitations à la relocalisation (au C’estd’autres entreprises du secteur ou d’autres secteurs) du personnel inclus dans le programme de concours Cigs et sans les conditions requises pour accéder à la pension, tout en utilisant les filets de sécurité sociale.

Les outils disponibles

L’éventail des outils disponibles est large : parmi ceux-ci, il y a l’exonération totale de cotisations (pour un maximum de 36 mois, dans la limite de 6 mille euros par an) pour le recrutement de salariés d’entreprises qui siègent à la table de la direction des crises d’entreprises à la structure Mise, ou le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (feg) qui soutient la réinsertion des travailleurs licenciés en cas de restructuration en cofinançant 85 % des coûts de l’intervention (les Régions prennent en charge le reste).



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