Le Russe renversé en 4 sets en deux heures et 55 minutes : Carlos vise désormais à entrer dans le club exclusif des vainqueurs du Grand Chelem sur terre battue et sur gazon la même année

par notre correspondant Davide Chinellato

12 juillet – 17h49 – LONDRES

La mission impossible de Carlos Alcaraz est toujours possible. L’Espagnol revient en finale de Wimbledon en battant Daniil Medvedev 6-7 (1) 6-3 6-4 6-4 en deux heures et 55 minutes, gardant vivante son idée de devenir le sixième joueur de l’histoire à gagner sur le terre battue rouge de Roland Garros et sur le gazon de Londres la même année. Le champion en titre de Wimbledon a atteint des sommets extraordinaires sous les applaudissements de l’équipe centrale (et de Luka Modric, le drapeau croate du Real Madrid assis dans sa loge) après avoir concédé le premier set au Russe, qu’il avait également battu en demi-finale. l’année dernière avant de ravir le trône du All England Club à Novak Djokovic. Alcaraz attend désormais la demi-finale entre le Serbe et Lorenzo Musetti, un Italien en quête de succès, pour connaître le nom de son prochain adversaire.

MONTRER

Alcaraz a progressivement démoli les certitudes du Russe lors du deuxième match de l’année entre les cinq premiers, après le quart de finale ici à Wimbledon entre Medvedev lui-même, le numéro 5 mondial, et le numéro 1 Jannik Sinner. Il perd le premier set en accumulant les fautes directes (15), mais améliore son niveau dans le reste du match, inventant des trajectoires impossibles avec ses tirs et prenant des risques importants qui le récompensent. Pour Medvedev, qui avec ses 198 centimètres était le numéro 1 le plus grand de l’histoire, la finale de Wimbledon reste encore un tabou, tandis qu’Alcaraz devient l’Espagnol avec le plus de finales de chelem (la 4e) après le désormais inaccessible Rafa Nadal (30). Il arrive peu après son 21e anniversaire : seuls Matt Wilander, Boris Becker, Bjorn Borg et Nadal ont fait plus de finales de chelem que lui avant de souffler 22 bougies sur le gâteau. Alcaraz méritait cette finale : comme pour le reste du tournoi, il avait besoin d’être stimulé pour donner le meilleur de son tennis. L’étincelle cette fois a été le premier set remporté par Medvedev, celui qui a fait ressortir tout son extraordinaire talent à l’Espagnol, lui a montré des trajectoires sur le terrain impossibles pour les autres, l’a fait atterrir sur des balles impossibles à atteindre pour la grande majorité. capture de collègues. Medvedev a joué un tennis soigné, avec peu d’erreurs, mais n’a pas pu atteindre l’excellence nécessaire pour battre le sauvage Alcaraz, qui a confirmé non seulement qu’il ne voulait pas abandonner le trône de Wimbledon, mais qu’il voulait retrouver celui du tennis dès que possible. monde possible.

LE MATCH

Le premier break appartient à Medvedev, lors du quatrième match. Alcaraz le récupère immédiatement mais encore une fois le Russe casse son service, prolonge à 5-2 mais est repris par l’Espagnol jusqu’à 5-5, prologue au tie-break : Medvedev est déjà à 5-0 quand Alcaraz parvient à mettre son premier point et tu prends l’ensemble. Le deuxième set est un spectacle que le champion en titre dirige à ses côtés avec le break du quatrième jeu, clôturé par un magnifique coup droit croisé, fondamental pour clôturer le match à 6-3. Alcaraz est à un autre niveau par rapport au premier set et prend également le premier break du troisième, qu’il utilise pour prolonger à 3-1 et construire le 6-4 avec lequel il clôture le set. L’Espagnol ouvre le 4ème set en reprenant le service du Russe, qui le reprend cependant au jeu suivant, mais Alcaraz se montre agressif et reprend le break au septième jeu. Il a clôturé le score à 6-4 à son tour de service, dès la première balle de set, avec un de ces coups droits inclinés auxquels Medvedev n’a pas pu répondre. Et avec son cri qui conquiert l’équipe centrale, il remporte une nouvelle finale.





ttn-fr-4