Aïe, l’Allemagne : il faut maintenant battre l’Espagne pour passer

Alors que l’équipe de Luis Enrique bat le Costa Rica 7-0, les Allemands doivent gagner leurs deux prochains matches. Sinon, il y aura des classements séparés et des différences de buts…

S’il est vrai que chaque match est une finale, surtout dans une compétition aussi courte, pour l’Allemagne, c’est désormais un peu plus le cas. Dans le groupe E, les hiérarchies semblaient plutôt claires sur le papier : d’un côté, les Allemands et l’Espagne, largement favoris pour accéder aux huitièmes de finale, de l’autre, le Japon et le Costa Rica, à la recherche d’un exploit mémorable. Et ce dernier scénario n’est plus à exclure, après le succès de l’équipe nationale asiatique face à l’équipe de Flick. Un faux pas encore plus cuisant qu’en 2018, lorsque l’Allemagne s’était effondrée contre le Mexique et avait été éliminée pour la première fois en phase de poules. Le spectre d’une telle exclusion prématurée est donc bien concret, plus qu’en Argentine. En effet, dans le groupe C, le match nul entre le Mexique et la Pologne a donné plus d’équilibre au classement et le paradoxe concerne l’Arabie Saoudite.

Itinéraire

Le concept de base est que le chemin de qualification de l’Allemagne serait grandement compromis sans gagner contre l’Espagne, car à ce stade, une série de combinaisons devrait se produire qui concernerait également des classements et des différences de buts distincts, en supposant que le Japon ne marque pas de points contre le Costa Rica. Une équipe nationale qui ne semble pas offrir beaucoup de résistance, comme en témoigne l’effondrement vertical contre l’Espagne. L’Argentine, en revanche, peut aussi ajouter quatre points lors des deux prochains matches, terminant le groupe comme en 2018, mais devrait espérer que l’Arabie saoudite perde à la fois contre le Mexique et contre la Pologne : une éventualité qui aurait été envisagée avant la Coupe du monde. plutôt probable, alors que maintenant ce n’est plus si évident. Des discours qui seraient annulés si l’Albiceleste remportait les deux matchs restants, face à des adversaires à la portée d’un des favoris de tout le tournoi. Bref, à toutes fins pratiques, nous sommes déjà au dernier appel pour l’Allemagne, ou presque.



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