Afiena voit des embouteillages quotidiens à Onderdendam : « Nous ne l’appelons pas la Julianaplein du Hogeland pour rien »

S’il appartient à la province de Groningue, il y aura une interdiction partielle des camions à Onderdendam. Le conseil du village et le comité de la circulation d’Onderdendam pensent que ce n’est pas suffisant. « Nous voulons une plus grande étude de trafic. »

Onderdendam, cinq heures de l’après-midi. C’est occupé. Une longue file de voitures attend devant le pont Zijlvester. Qu’est-ce qui attend? Un camion. Il essaie de prendre le corner, mais ça rentre juste. La seule solution pour le conducteur : sur le trottoir. Irma Schuurman (53 ans) la regarde. « 5 000 voitures passent ici chaque jour. »

Schuurman est membre de Dorpsberaad Onderdendam. Et elle en a fini avec les embouteillages. C’est un va-et-vient de camionnettes, de camions et de voitures. De temps en temps, un tracteur passe.

À côté de Schuurman se trouve sa compatriote Afiena Benthem (57 ans) du comité de la circulation d’Onderdendam. Benthem: « Nous ne l’appelons pas la Julianaplein du Hogeland pour rien. »

Cela se voit. Il y a des traverses en béton dans les jardins, un contrôleur de la circulation a pâturé et un lampadaire est de travers. Benthem désigne une maison : « Cette dame attend derrière la fenêtre le camion poubelle. Elle a peur que la poubelle à roulettes soit déplacée par un camionneur avant même d’avoir été vidée. »

Interdire

La province pense que la solution réside dans une interdiction aux camions de traverser le pont. Ils ne seront plus autorisés à y passer entre sept heures du matin et six heures du soir.

Mais cela ne donne pas à la province le problème par la peau du cou, dit Benthem. « Ce que vous verrez, c’est qu’ils traversent toujours le pont le soir. » Il n’y a peut-être pas d’embouteillage, mais le bruit s’est déplacé vers le soir et les maisons tremblent toujours. De plus, les camions peuvent toujours circuler sur d’autres routes étroites.

De plus, il y a beaucoup de trafic de navetteurs en provenance des villages environnants. « Seuls 13% des automobilistes doivent se trouver à Onderdendam », explique Schuurman. Elle se base sur une étude de circulation commandée par le village.

Répétition de mouvements

Les Onderdendamsters réclament une rocade depuis des années, mais ils doivent régler le problème avec chaque nouvelle administration municipale ou provinciale. Ils en sont maintenant bien conscients. Car qu’est-ce qui a changé après tout ce temps ?

En attendant, ça devient de plus en plus occupé. Les villages s’agrandissent et de nouvelles routes sont construites, modifiant les conditions de circulation dans toute la région.

Grande recherche

C’est pourquoi la situation du trafic dans la région autour d’Onderdendam doit faire l’objet d’une enquête approfondie, affirment Benthem et Schuurman. « Nous voulons une solution totale pour la région. C’est pourquoi nous avons envoyé à la province un manifeste : « Regardez plus large, regardez plus grand ». Ils ne savent pas si la province adoptera le manifeste. « Nous nous demandons parfois, allons-nous vivre ce changement? »



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