Accidents à Tirana dans la nuit du mardi 24 mai, à la veille de la finale de la Conference League entre Rome et Feyenoord. 60 supporters arrêtés par la police, dont 48 Italiens : certains voyageaient dans un bus dans lequel ont été retrouvés gourdins, cochonnets et autres objets contondants). Douze supporters néerlandais se sont arrêtés.
Le bilan global des accidents, avec des affrontements entre supporters et policiers, est de 30 blessés, tous déjà sortis de l’hôpital. En particulier, 20 d’entre eux sont des agents des forces de l’ordre, trois sont italiens, quatre néerlandais et trois albanais. Un policier est également rentré chez lui dont les conditions ont d’abord été qualifiées de graves.
Les supporters roms impliqués dans des incidents avec la police de Tirana hier soir sont donc 51 (entre arrêtés et blessés). Tous ont déjà été rapatriés, précisent des sources policières, précisant que ces personnes ont été emmenées à Durrës et embarquées sur un ferry en partance pour l’Italie. Les affrontements entre supporters roms et agents ont eu lieu hier soir dans la zone proche de la préfecture de police, à une dizaine de minutes à pied de la Kombetare Arena où se joue aujourd’hui la finale de la Conference League.
La police de Tirana renouvelle son appel aux supporters qui sont déjà ou arrivent dans la ville pour “éviter la violence qui n’a aucun lien avec le sport”. Il n’y a aucun commentaire sur les images que CNN aurait diffusées dans lesquelles on voit un agent qui, dans une tentative de diviser les voyous et les forces de l’ordre, sort une arme à feu. Pendant ce temps, une dizaine de supporters néerlandais, tous déclarés « indésirables », ont été renvoyés chez eux par avion.
Le centre de Tirana sera aujourd’hui fermé à la circulation privée et la fête de la ville a été proclamée avec la fermeture de tous les bureaux publics afin de créer une grande zone piétonne, du centre au stade, avec des contrôles de tapis. Les boissons, y compris la bière, ne peuvent être vendues sur place que dans des gobelets en papier, et il y a des fermetures et de lourdes amendes pour les contrevenants.