Affectation, emploi permanent ou résidence requise


Par une ordonnance de juin dernier, le tribunal de Gênes a demandé à la Cour constitutionnelle de statuer sur la légitimité constitutionnelle d’une disposition contenue dans l’article 5 de la loi régionale 10/2004. Selon cet article, l’aspirant cessionnaire d’un logement social doit résider ou avoir travaillé pendant au moins cinq ans dans l’une des communes du territoire auquel se réfère l’avis de cession de logement.

Ce n’est pas la première fois que la Cour est appelée à se prononcer sur la question de savoir si les clauses qui subordonnent l’accès aux services publics subventionnés à l’acquisition d’une certaine ancienneté de résidence créent ou non des inégalités injustifiées.

L’éventail des exigences

Chaque Région avec ses propres lois a défini une liste d’exigences que les aspirants locataires d’un logement public doivent respecter. Le paysage est varié, avec quelques points fixes.

L’un des titres qu’il faut posséder partout concerne la condition économique de la cellule familiale, que certaines Régions mesurent par le revenu et d’autres par un indicateur de la situation plus globale, par exemple avec l’ISEE.

Le bassin versant est territorial : dans ceux du Sud, y compris les îles, le premier de ces deux paramètres est utilisé. Plus le revenu ou la barre ISEE à ne pas dépasser est élevé, plus la liste d’attente s’allonge pour la mission.



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