Concernant le député FdI Emanuele Pozzolo, une mesure du parti est attendue prochainement. La Première ministre Giorgia Meloni elle-même pourrait le communiquer lors d’une conférence de presse. Les témoignages recueillis par les enquêteurs sur le coup de feu tiré avec l’arme de Pozzolo lors d’un dîner de réveillon à Biella, où était également invité le sous-secrétaire Andrea Delmastro, sont des coups durs. La position de Pozzolo devient chaque heure plus difficile. Au sein de la FdI, presque tout le monde le considère comme « indéfendable ». Meloni est décrit comme très irrité.

Vers une suspension du parti

Pour le moment, la mesure évoquée est la suspension du parti. Peu importe qu’une auto-suspension soit infligée ou qu’elle s’accompagne d’un acte imposé à Pozzolo. On s’attend à ce que l’annonce soit faite lors de la conférence de presse du Premier ministre. Aussi parce qu’en tant que chef du parti, la balle est entre ses mains. Dans le cas contraire, il faudrait mettre en place une procédure interne, avec la participation d’arbitres, ce qui allongerait les délais. Aujourd’hui, Pozzolo aurait également eu une discussion avec les dirigeants du parti.

Les enquêtes

Dans l’affaire Pozzolo, les enquêtes se poursuivent, parmi les nombreux témoins entendus et l’attente du résultat du Stub, l’examen pour la présence de poudre sur les mains et les vêtements, mais le point d’appui reste une question sans réponse : la raison pour laquelle le député Fdi, lors des salutations, s’est arrêté vers 1h30 du matin, lors des célébrations du Nouvel An qui viennent de se terminer dans la région de Biella, il a sorti le mini-pistolet qu’il avait avec lui. Malgré le permis de port d’arme, le comportement est pour le moins considéré comme imprudent plutôt que dangereux, si l’on considère qu’un coup de feu accidentel a ensuite légèrement blessé une personne (Luca Campana, 31 ans), le jeune gendre d’un agent d’escorte. par Andrea Delmastro , le sous-secrétaire à la Justice. Mais pour l’instant, il n’a pas encore déposé de plainte, même s’il dispose de 60 jours pour le faire.

La saisie de six autres armes a commencé

Une fois le mini-revolver saisi, la procédure a également été lancée pour que Pozzolo récupère les six autres armes, pistolets et fusil, conservées dans sa maison de Vercelli où réside son épouse. Le fait est qu’Emanuele Pozzolo a déclaré officiellement : « L’arme est à moi, mais je n’ai pas tiré. » Les résultats du Stub proviendront du RIS de Parme, qui ne possède cependant pas les vêtements de Pozzolo, niés par le député en vertu de l’immunité parlementaire.

Témoignages

Pendant ce temps, les enquêteurs examinent les récits de ceux qui étaient présents. Non plus la trentaine de personnes qui avaient fêté le réveillon de Noël dans les locaux de l’ancienne école maternelle Rosazza, aujourd’hui proloco, mais ceux qui sont restés tard, une vingtaine, dont quelques enfants. Les témoignages, excluant évidemment les mineurs, ont désormais tous été acquis par le parquet de Biella et les carabiniers, qui s’occupent du dossier. La peur du coup de feu de la petite arme à feu et des blessures sont dans l’histoire de chacun, avec la précipitation alors d’un côté pour rassurer les enfants présents, emmenés dans une autre pièce, et de l’autre pour appeler à l’aide pour Luca Campana. Les témoignages restent confidentiels, car c’est à partir des détails que les enquêteurs tenteront de reconstituer ce qui s’est passé lorsque le député Fdi est arrivé de sa résidence de la ville voisine, Campiglia Cervo, où il avait célébré. Ça aurait été lui, selon certains présentsd’avoir sorti l’arme.



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