Non.Il ne suffit pas d’être né sur le court, de ressentir le pof rythmique de la balle de tennis sur terre battue. Même ne pas venir au monde sous le signe du Cancer fait de vous un phénomène.

Mais si ce Soleil est dans la dixième maison, c’est la demeure du succèsà côté de Mercure et Uranus, planètes de la torsion, voici cette ligne droite mortelle qui mènera à l’histoire.

Adriano Panatta est né le 9 juillet 1950 (Tania / Contrasto).

Adriano Panatta est né pour battre tout le monde. Le premier à tomber sous ses volées impeccables fut Roberto Valerio, le plus fort de l’époque. Le reste appartient à l’histoire.

En 1976, il entre à l’Olympe, remporte la Coupe Davis et l’Internazionali d’Italia, et bat un blond nommé Borg. Le Suédois sera remplacé par Adriano, aussi beau que le soleil courant plus vite que le vent derrière les ballons. Et à son tour, il sera chassé par les femmes.

La Lune en Scorpion et l’ascendant Balance sont la formule de séduction imbattable. Il tombe, se relève, avec une élasticité si nette et masculine qu’elle vous coupe le souffle.

Et c’est justement cette alternance du coup gagnant avec un trait séraphique indolent qui fait de lui l’un des nôtres. Sa relation avec la touffe est la métaphore de sa vie. Elle le repousse de son front avec nonchalance, mais il y a du soin dans le geste.

Vénus en Gémeaux est la capacité de reformuler. Aujourd’hui encore, après l’âge de 70 ans, il renaît à Trévise. Une seconde épouse, une avocate et le projet d’un club de tennis en Vénétie. La touffe est toujours là. Pour veiller sur le destin.

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