Le premier grand rendez-vous des élections administratives de printemps est désormais à nos portes. Plus de six millions (6,3) de citoyens italiens pourront voter lors du prochain tour des élections administratives. Le rendez-vous est pour les 14 et 15 mai. La vote , Raguse et Trapani). Parmi celles-ci, huit administrations sortantes sont du centre-droit (Vicence, Trévise, Sondrio, Imperia, Sienne, Massa, Pise, Raguse) ; 5 du centre-gauche (Ancône, Brindisi, Brescia, Teramo, Trapani), deux sont dirigés par un commissaire préfectoral (Latina et Catane) et un par Azione (Siracuse).
En Sicile et en Sardaigne (dans cette deuxième région il y a 39 communes à voter) il y aura un vote les 28 et 29 mai (deuxième tour possible les dimanche 11 et lundi 12 juin). Des alliances à l’épreuve, donc, à l’abstention inconnue, qui ne cesse de croître dans les dernières consultations. En effet, 54% des ayants droit de vote aux élections administratives de juin 2022, soit 5,4% de moins qu’au tour précédent.
Derniers jours de la campagne électorale, Meloni retourne dans la rue
Les agendas sont remplis d’engagements et les dirigeants se précipitent d’une partie du pays à l’autre sans s’arrêter. Pour le gouvernement Meloni, le rendez-vous avec les urnes a la saveur d’un test décisif sur le niveau de consensus sur lequel la majorité peut compter. Ces derniers jours de la campagne électorale verront la première ministre revenir sur la place : le lundi 8 mai elle sera à Ancône, le 12 à Brescia, le 26 à Catane (à ses côtés les deux vice-premiers ministres, Matteo Salvini et Antonio Tajani) . Le candidat à Ancône est de Forza Italia, à Brescia de la Lega et à Catane de Fratelli d’Italia. Dans le cas d’Ancône et celui de Brescia, le centre-droit vise à donner un coup de pouce aux administrations sortantes avec la plaque d’immatriculation Pd. Dans ces deux villes (et Vicence) le centre-gauche et le Troisième Pôle sont alliés.
Pd et M5 bras dessus bras dessous uniquement dans six capitales provinciales
Preuve du dialogue entre Pd et M5 : l’accord électoral entre les deux forces politiques n’a été signé que dans six capitales provinciales (Brindisi, Latina, Pise, Teramo, Catane et Syracuse). Un accord a également été trouvé pour les régionaux du Molise attendus fin juin. Conte et Schlein seront tous les deux en Campanie, avec au moins deux étapes coïncidentes : Marcianise et Scafati. Les administrations sont donc l’occasion d’un bras de fer interne du centre-gauche, qui a récemment battu le centre-droit à Udine.
En Sicile les 28 et 29 mai challenge dans 4 grandes villes
Il y a 23 aspirants maires, et 81 listes connectées, pour le défi électoral dans les quatre grandes villes siciliennes à voter les 28 et 29 mai : Catane, Syracuse, Raguse et Trapani. Au total, ce sont 128 Communes qui sont aux urnes, quinze avec une population dépassant les 15.000 habitants, avec un possible scrutin les 11 et 12 juin. Le centre-droit apparaît compact, sauf à Trapani où il n’y a pas de liste de la Ligue, car Mimmo Turano (conseiller dans le gouvernement Schifani), bien qu’ayant garanti sa loyauté à la coalition, n’a pas réussi à convaincre beaucoup de “ses” gens de se rallier à Maurizio Miceli (FdI), soutenu par le reste du centre-droit. Pd et M5 ne sont alliés qu’à Catane et Syracuse, tandis qu’à Trapani et Raguse ils se défient ouvertement.