Passée la date limite des comparutions, la dernière semaine de la campagne électorale s’ouvre en vue des seconds tours du 26 juin qui décideront de la course à la mairie dans 13 capitales. Un jeu qui dans certaines villes se joue sur le fil des votes et dans lequel les préférences des électeurs de listes n’ayant pas formalisé le soutien à un candidat peuvent également être déterminées.
Le match à Vérone: 8 mille voix entre Tommasi et Sboarina
Le match le plus attendu est celui de Vérone où le résultat final pourrait ouvrir une nouvelle phase de tension entre Matteo Salvini et Giorgia Meloni, qui détiennent le leadership du centre-droit. Le 19 juin, confirmation a été reçue que la contestation entre le candidat de centre gauche Damiano Tommasi, qui a obtenu 39,8 voix au premier tour, et Federico Sboarina, qui s’est arrêté à 32,7%, se fera sans match. Un face à face dans lequel l’écart est de huit mille voix. Aucun des deux candidats n’a soumis à la Municipalité l’enregistrement de nouvelles listes en soutien à celles du premier tour : 6 pour Tommasi (dont le Pd), 6 pour Sboarina (dont Fdi et Lega). La tentative d’aller vers une relation formelle entre Sboarina et Tosi a échoué après le dernier refus du candidat des Frères d’Italie.
À Lucca, il y a une controverse sur le soutien de Casapound au centre-droit
Sur le terrain du centre-droit, les yeux sont aussi tournés vers Lucca, où le soutien de Casapound et des négationnistes au candidat de centre-droit Marco Pardini, appelé à récupérer le désavantage de neuf points sur le dem, Francesco Raspini, fait sensation. réactions et positionnements. Elio Vito, membre de Forza Italia, a décidé de quitter le parti en démissionnant également en tant que parlementaire dans la polémique pour le bleu ok au mouvement d’extrême droite. « Une chose très grave – affirme Vito dans une lettre envoyée au Président de la Chambre -. L’antifascisme est une valeur constitutive de la République à laquelle il ne peut être dérogé ». Et puisque le candidat d’Action avait donné l’indication de s’allier au centre-droit, Carlo Calenda est intervenu pour se désolidariser. De plus, dans Carrara Italia viva s’est lié au candidat de centre-droit.
A Alessandtria Calenda aiguille de la balance
Autre défi serré, celui d’Alessandria entre le maire sortant Gianfranco Cuttica di Revigliasco, de centre droit, et le candidat de centre gauche Giorgio Abonante, qui au premier tour ont obtenu respectivement 40,24 % et 42,04 % des voix. L’aiguille de la balance pourrait devenir les votes de Giovanni Barosini (Action avec Calenda et 3 Civics) qui a terminé troisième du décompte avec 14,64% des voix.
A Cuneo M5s refuse de s’allier avec le Pd
Dans le Piémont il y a aussi un vote à Cuneo où Patrizia Manassero du centre-gauche (46,99%) a un net avantage sur Franco Civallero qui a obtenu 19,84%. Là aussi, aucune similitude avec les cinq autres candidats exclus du scrutin, qui ont en fait laissé le libre vote à leurs partisans. Le M5S a également refusé de s’allier au candidat de centre gauche.