Adios Espagne : le Maroc a donné le dernier coup au tiqui-taca

Alors que Guardiola, l’inventeur, n’a cessé de changer. Luis Enrique est resté prisonnier d’un système fatigué. Et il a payé avec l’élimination

Comme dans une corrida, le Maroc a donné le dernier coup au tiqui-taca. Un taureau fatigué, apprivoisé, éprouvé. L’Espagne est morte de mille passages. Et d’une diminution évidente du matériel humain que ces passages doivent transformer d’inutiles en gagnants. S’entretenant avec Jorge Valdano, le brillant commentateur argentin nous a proposé une réflexion très intéressante sur le sujet : « Comme en Russie, l’Espagne a été victime de 1 000 dépassements sans pouvoir créer de solutions individuelles dans les derniers mètres, où elle n’a pas trouvé d’antidote à les grands problèmes de manque d’espace qui affectent le football de nos jours.



ttn-fr-4