Addiction affective et Ghosting : comprendre le lien pour s’en sortir indemne


LEL Fantôme c’est un terme qui dérive de l’anglais (« to ghost ») et signifie littéralement « disparaître comme un fantôme ». Le ghosting, c’est donc disparaître subitement d’une relation qu’elle soit significative, sentimentale ou amicale.

Dépendance affective : comment la distinguer d'un amour fort

En mettant fin à une relation, le « fantôme » (qui disparaît) non seulement n’apparaît plus physiquement, mais il ne répond plus aux appels, aux messages et bloque tout contact avec l’autre sur tous les canaux possibles (profils sociaux, email, chat, etc.). Le fantôme ne fournit aucune explication pour cette disparition soudaine et cela laisse l’autre personne incrédule et abandonnée.

Ghosting et dépendance émotionnelle

On peut donc se demander : pourquoi le ghosting ? Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Les facteurs contributifs peuvent être différents, mais parmi les principaux on peut citer :
1. Mettre fin à une relation sans donner aucune explication peut être plus facile et éviter la complexité d’être face à face avec l’autre personne dans des situations de confrontation difficiles et potentiellement explosif.
2. Le fantôme est incapable de comprendre la douleur possible de l’autre personnepuisqu’il est centré uniquement ou en tout cas principalement sur lui-même.
3. Qui disparaît essaie de maintenir l’apparence d’une bonne personnen’assumant pas la responsabilité de leurs actes.
4. De nos jours, avec toute la technologie dont nous disposons, il est certainement plus facile et plus rapide de réaliser ce qui a été décrit jusqu’à présent.

Qui pratique le ghosting le plus souvent ?

Disparaître, abandonner l’autre sans aucune explication, est une manière de couper la relation tout en évitant la souffrance liée à une fin hypothétique. Essentiellement, s’évaporer de la vie des autres permet au ghoster de ne pas accéder à ses propres aspects émotionnels liés à l’abandon et aussi à ne pas être à l’écoute de la souffrance de l’autre. La recherche scientifique reconnaît en effet qu’un bon pourcentage de fantômes en ont un. style d’attachement évitant.

Perdre ses traces n’est pas accidentel, mais est lié à ce que le fantôme a souvent souffert dans son enfance par rapport à sa famille d’origine. Une grande partie de la « quitter les lieux » elle est mise en œuvre lorsque le lien vécu est trop intense et même la dépendance affective qui en découlerait est perçue comme inacceptable. Là la peur d’être abandonné est trop forte et conduit à la seule réaction envisageable : abandonner d’abord garder le contrôle émotionnel sur sa souffrance.

Le ghosting, une modalité relationnelle handicapante

Celui qui disparaît se défend donc d’un éventuel abandon de l’autre, mais cet évitement émotionnel massif bloque celui qui réalise l’action, car il restera confiné. répéter toujours le même schéma d’évasion sans évoluer dans son développement individuel et par conséquent interpersonnel. En outre, la recherche scientifique souligne que de tels désactiver la modalité relationnelle et la communication est plus fréquente chez ceux qui ont des traits de personnalité qui relèvent des sphères borderline et narcissique.

Quelles sont les conséquences du ghosting ?

Ceux qui restent avec cette modalité éprouvent des émotions et des émotions pendant longtemps des sentiments négatifs contradictoires et déroutantstel que:
Culpabilité (avoir fait ou dit quelque chose de négatif pour l’autre).
Colère (pour ne pas avoir la possibilité de discussion ou de clarification).
Rester en suspens (attendre en vain les réponses de l’autre).
Inconfort généralisé (qui se répercute également négativement sur d’autres sphères de la vie).
Peu de confiance en soi (avec une influence négative sur l’estime de soi) ;
Peu de confiance dans les relations futures et développement possible de comportements paranoïaques et contrôlants (de peur qu’il ne se reproduise que le partenaire ou l’ami disparaisse soudainement).

Une dynamique à connaître pour moins souffrir

Il est facilement compréhensible que la reconnaissance du lien entre dépendance affective et ghosting puisse être d’une grande aide tant pour ceux qui mettent en œuvre le ghosting que pour ceux qui en souffrent, afin qu’à l’avenir, différentes méthodes relationnelles et de communication puissent être choisies, et donc plus saines et affirmées. et fonctionnels, qui ne causent pas de souffrances ou de dommages inutiles, mais en même temps profonds, à ceux qui les subissent malheureusement.

Quand aimer fait mal, le livre sur les addictions affectives

L’Amourdans ses manifestations les plus saines et les plus constructives, représente un engagement profond et besoin humain inné, et implique une motivation importante et un attachement sûr et fonctionnel aux autres. Vice versa, quand l’amour se transforme en habitude de souffranceau point de devenir ce que l’on définit comme une véritable « addiction émotionnelle », se présente comme une douleur susceptible de causer de graves problèmes psychologique, physique et relationnel.

Dans cette condition, de plus en plus répandue dans le monde contemporain, la relation de couple est vécue comme une condition indispensable à l’existence et cela représente l’antithèse de l’amour-propre.

Dans cet ouvrage, l’auteur propose un examen approfondi, complet et détaillé de la dépendance émotionnelle, basé sur une analyse exhaustive des littérature scientifique actuellement existante.

L’objectif est de donner au lecteur une idée claire de ce qu’est la dépendance émotionnelle, comment elle est conceptualisée et comment elle peut se manifester. Ainsi que le sien causes et stratégies et des techniques d’intervention pour y faire face et le surmonter.

L’auteur

Il est également enseignant superviseur et responsable scientifique dans diverses Écoles de spécialisation en psychothérapie, cours de master et d’enseignement supérieur. Responsable de la recherche scientifique à Centre Intégré de Sexologie Clinique Il Ponte à Florenceeffectue le pratique clinique notamment dans le domaine de nouvelles addictions et problèmes (émotionnels et sexuels)spectre obsessif compulsif, troubles de l’humeurthèmes LGBT+, psychopathologie périnatale et la prévention et la lutte contre risque suicidaire entre Florence et Milan.

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