Un camion qui roule de A à B sans les mains sur le volant ? Le constructeur de camions DAF effectue des tests sur le Maasvlakte à Rotterdam avec un camion autonome, qui devrait à terme être en mesure de collecter de manière autonome les conteneurs aux terminaux.
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Een vreemd tafereel op de testbaan van DAF in het Noord-Brabantse Sint-Oedenrode: een truck van zeventien meter lang nadert de rotonde, maar de chauffeur steekt zijn armen in de lucht. Gaat dat wel goed, of ligt die kolos van 44.000 kilo straks op zijn kant in de sloot? Het gaat goed. Het stuur draait, de vrachtwagen maakt een perfect rondje. Het smalle bruggetje daarna? Geen probleem. Achteruit inparkeren bij de losplaats: makkie.
Elke vierkante centimeter is bekend
Dat de truck niet tegen de brugleuning knalt of rechtdoor over die rotonde walst, is te danken aan allerlei hoogwaardige, technische snufjes. Zo zijn er op de hoeken van de cabine twee lidar-sensoren bevestigd, supersnelle lasers die voortdurend kijken of er geen onverwachte obstakels opdoemen. Mochten die gesignaleerd worden, dan stopt de truck uit zichzelf, of verlegt hij zijn koers.
Vaak zal dat niet gebeuren, want de truck rijdt alleen autonoom op ‘gedefinieerde locaties’: plekken die van tevoren gedetailleerd in kaart zijn gebracht. Als de DAF een bepaalde route moet afleggen, zit elke vierkante centimeter asfalt dus al in het computergeheugen van de truck.
Leren praten met elkaar
Deze nieuwe techniek wordt later dit jaar getest op de Tweede Maasvlakte. Op een afgesloten terrein van een grote containerterminal wordt onder meer bekeken of de truck zonder chauffeur naar een laadpaal kan rijden en of hij zonder handjes aan het stuur een container kan ophalen.
Er zijn mensen die denken dat de truckchauffeur op een bepaald moment overbodig is, maar daar komen we wel een beetje van terug
Dat laatste wordt een flinke uitdaging omdat de auto dan ook rekening moet houden met bewegende kranen en andere voertuigen. Om ongelukken te voorkomen, moeten deze voertuigen eerst met elkaar leren praten.
‘Altijd plek voor een bestuurder’
Guus Arts, projectleider voertuigautomatisering bij DAF, legt uit dat autonoom rijdende trucks altijd een cabine zullen hebben met een plek voor een bestuurder. Al is het maar omdat de voertuigen ook vaak buiten die afgeschermde gebieden worden ingezet. « Er zijn mensen die denken dat de truckchauffeur op een bepaald moment overbodig is, maar daar komen we wel een beetje van terug. De auto kan namelijk niet alles overnemen. In het verkeer bestaan veel ongeschreven regels die zich niet in software laten vangen. »
Un véhicule autonome peut également être confondu par des lignes peu claires, des panneaux de signalisation ou des travaux inconnus. Les camions autonomes ne sont donc pas encore susceptibles d’être rencontrés sur les routes publiques, mais ils peuvent facilement fonctionner dans des zones spécialement conçues telles que les terminaux portuaires.
‘Excitant? Pas du tout’
Arts lui-même s’asseyait régulièrement dans la cabine de « son » DAF. « Est-ce que c’était excitant? Non, pas du tout. La voiture fait exactement ce que vous attendez d’elle. Elle ne fait rien d’imprévisible, contrairement à un humain. Peu importe à quel point un conducteur est bon, il freine parfois un peu plus tard que est sage, ou prend-il un virage trop brusquement. Ce camion fait exactement la même chose à chaque fois et cela le rend très sûr.
Le camion du futur n’a pas vocation à remplacer le conducteur, précise Arts. « Ça devrait faciliter le travail du chauffeur. Les travaux avec un temps d’attente ou des actions récurrentes sont mieux faits par le camion que par le chauffeur. Il peut alors se reposer, déjeuner, ou repartir avec un autre véhicule. »
Cheval de laitier
Si le camion est utilisé à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la zone réglementée, le conducteur peut faire autre chose que conduire pendant une partie du trajet. « Comparez-le avec le cheval du laitier : à la fin de la journée, il savait exactement comment rentrer à pied. Ensuite, le laitier pouvait déjà faire une sieste dans la voiture. C’est ainsi que vous devriez voir cela. Ce camion ne remplace pas le conducteur, mais aide lui dans son travail. »
Cela devrait faciliter le travail du conducteur
La technologie ne peut-elle pas être copiée sur Tesla, la marque automobile américaine qui s’occupe également de la conduite autonome ? C’est un système différent, souligne Arts. « Dans une Tesla, le conducteur est responsable des performances de la voiture à tout moment. La voiture vous décharge de certaines tâches, mais pas dans toutes les circonstances. Nous travaillons sur un camion qui sait toujours quoi faire et ne surprend jamais vient à être. »
Il faudra un certain temps avant que les camions autonomes ne traversent le trafic normal, s’attend à Arts. Il pense qu’il lui faudra jusqu’en 2030 avant que les camions autonomes puissent entrer en toute sécurité dans les terminaux. « Pour automobileconcepts, c’est assez rapide. »
Quarante entreprises impliquées dans un projet de carburant propre
Le test avec le camion autonome s’inscrit dans ce Pie, un grand projet de développement durable dans le port de Rotterdam. Plus de quarante entreprises des secteurs maritime, logistique et énergétique développent dix projets dans le domaine de la logistique, de l’hydrogène vert, de l’électricité, de l’ammoniac et des biocarburants en collaboration avec des institutions d’enseignement et de savoir. Les initiatives sont utilisées pour parvenir à un port sans émissions et numérisé d’ici 2050. Magpie, qui durera cinq ans, a reçu près de 25 millions d’euros de financement de l’Union européenne. Les résultats de Rotterdam sont partagés avec d’autres villes portuaires ailleurs dans le monde, où des travaux sont également menés sur les transitions vertes et numériques.