ACTUALITÉS SPORTIVES – Privation du droit de vote de longue durée exigée pour les présidents de la Juventus et du Naples !



Selon les informations parues dans la presse italienne, les sanctions demandées pour les personnes concernées ont été déterminées dans le cadre de l’enquête disciplinaire menée par le parquet sportif de la FIGC contre 11 clubs et 61 dirigeants.


Il a été indiqué que le parquet sportif, qui a déterminé que certains transferts avaient été enregistrés avec des valeurs exorbitantes afin d’augmenter artificiellement les bilans du club, a demandé une interdiction de 12 mois pour le président de la Juventus Agnelli, 8 mois chacun pour le vice-président de la Juventus Pavel Nedved et le PDG de la Juventus, Maurizio Arrivabene.


De plus, Fabio Paratici, qui a été directeur sportif de la Juventus pendant un certain temps et continue actuellement de travailler en tant que directeur sportif de Tottenham, l’une des équipes de Premier League anglaise, est devenu la personne à qui on a demandé la suspension la plus longue avec 16 mois et 10 jours.


Une privation de droits de 11 mois et 5 jours a été demandée pour le président de Napoli De Laurentiis dans l’enquête en raison de son rôle dans les plus-values ​​déloyales lors du transfert de l’attaquant nigérian Victor Osimhen de l’Olympique Lyon à Naples.


Parallèlement, dans le cadre de l’enquête, outre les sanctions de privation de droits, différents montants d’amendes ont également été demandés pour les clubs cités dans l’enquête.


La presse italienne a écrit qu’après les condamnations demandées par le parquet, les clubs et les intéressés feront leur défense et que la décision devrait être rendue la semaine prochaine.


La FIGC a annoncé le 2 avril avoir sanctionné les clubs Juventus, Sampdoria, Napoli, Gênes, Empoli, Pro Vercelli, Parme, Pise, Chievo Verona, Novara et Pescara et 61 managers dans une enquête sur leurs mouvements financiers concernant les transferts de joueurs.


COMPTES FINANCIERS DE JUVENTUS SOUS ENQUÊTE PAR LE PARQUET DE TORINO


Outre la propre enquête de la FIGC, le parquet de Turin mène depuis mai une enquête judiciaire distincte contre la Juventus sous le nom de « Prisma ». Dans le cadre de cette enquête, des perquisitions ont été effectuées dans les bureaux liés au club en novembre et mars.


Dans cette enquête, les transferts du club noir et blanc entre 2019-2021 et les paiements liés aux salaires des joueurs pendant la période pandémique font l’objet d’une enquête sur des soupçons d’irrégularités financières. Certains dirigeants du club noir et blanc et les footballeurs Paulo Dybala, Alex Sandro et Federico Bernardeschi ont été convoqués par le parquet pour témoigner dans le cadre de l’enquête.






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