Activiste et éco-féministe, elle est devenue la voix de toutes les jeunes Africaines qui veulent construire un avenir plus vert


LE Ses yeux sont sombres et clairs et ressortent encore plus lors d’occasions officielles, elle est enroulée autour de ses épaules comme un châle le drapeau du Rwanda avec ses couleurs pétillantes : le vert, le bleu et le jaune du soleil.

« Je suis une éco-féministe », dit-elle d’elle-même Ineza Umuhoza Grace devenir militant pour la justice climatique des pays du Sud du mondeaprès les inondations au Rwanda dont elle et sa famille ont été victimes.

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Ineza Umuhoza Grace, l’activiste climatique pour les pays du Sud

Quand elle était petite, elle voulait être pilote. Mais après cette nuit tragique où la violence de l’eau a réussi à découvrir le plafond de sa maison, lui faisant tout perdre, Ineza Umuhoza Grace il a décidé d’obtenir un diplôme en génie de l’eau et de l’environnementde faire quelque chose pour ces pays dont personne ne se soucie.

Un militant assiste au Global Citizen Summit à Glasshouse, New York. (Photo de Noam Galai/Getty Images pour Global Citizen)

Les femmes protagonistes du changement

Elle est convaincue que les femmes sont essentielles dans la lutte contre le changement climatique et est devenu la voix de tous ces jeunes Africains qui veulent être les protagonistes de la construction d’un avenir plus vert pour l’Afrique, continent qui n’a pas provoqué la crise climatiquemais en subit les pires effets.

Un voyage contre l’injustice climatique en Afrique

Umuhoza est jeune, elle n’a que 27 ans, mais elle a grandi vite en regardant droit devant elle sans jamais dévier de la voie qu’elle avait décidé d’emprunter et qui la voit aujourd’hui représenter son pays au Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra du 5 au 15 juin en Allemagne, à Bonn.

Mais qui la voit aussi comme la fondatrice de Le protecteur vert, une ONG qui contribue au développement durable du Rwanda en inspirant les jeunes générations à protéger l’environnement. Elle est également co-fondatrice et coordinatrice mondiale du Coalition jeunesse pertes et dommagesune organisation qui rassemble des jeunes de plus de 40 pays qui demandent et soutiennent des actions concrètes pour faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique.

Les femmes changent l’environnementalisme

Son travail est également poursuivi par d’autres femmes africaines qui réussissent à changer la géographie de l’environnementalisme mondial. Ainsi est né Une génération de femmes égalité lancé par les Nations Unies en 2019 lors de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Pékin, dont l’objectif est d’impliquer une génération de féministes dans réinventer les économies, les sociétés et les systèmes politiques pour parvenir à l’égalité des sexes.

Ineza Umuhoza Grace une mission pour toujours

« Je suis fier et reconnaissant d’appartenir à un groupe de chercheurs travaillant dans le domaine du changement climatique. Etre chercheur en génie de l’eau et de l’environnement dans les pays du Sud reste un défi, mais ce n’est pas impossible » dit-elle et ces mots sont devenus un message fort reçu par des filles africaines qui aspirent à poursuivre une carrière scientifiquemais qui ne peut toujours pas le faire aujourd’hui.

La mission d’Ineza Umuhoza Grace est parce que «le changement climatique n’est pas seulement une crise environnementale planétaire, c’est une profonde injustice» a-t-il déclaré lorsqu’il a reçu le Global Citizen Prize 2023, « causé principalement par les pays les plus riches, mais qui affecte ensuite de manière extrême les pays les plus pauvres, qui ont beaucoup moins de responsabilité mais beaucoup plus de dégâts ».

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