Actions des agriculteurs : blocages A2 et A67 à cause des balles de foin sur la route

Les agriculteurs ont lancé de nouvelles actions non coordonnées contre les plans d’azote du cabinet lundi après-midi. L’autoroute A67 à Liessel (vers Venlo) et l’A2 à Best (vers Den Bosch) sont bloquées par des balles de foin. Les manifestants ont également supprimé les panneaux avec 100 comme limite de vitesse. L’unité mobile consulte les manifestants pour dégager les routes. Un flux en direct des promotions peut être vu sur notre site.

L’action sur l’A67 a provoqué un embouteillage de huit kilomètres en direction de Venlo en début d’après-midi. Selon l’ANWB, un retard d’une heure et demie était à prendre en compte. Il a été conseillé à la circulation de suivre Maastricht (sur l’A2 et l’A73).

Vers une heure et demie, les militants ont été sommés de dégager la bande d’arrêt d’urgence pour laisser passer une ambulance.

Certains des porte-parole ont refusé de dire combien de temps durera la campagne sauvage. Les militants viennent de Deurne et de Liessel, entre autres, ils sont présents avec au moins une quarantaine de tracteurs.

La police leur avait auparavant conseillé de ne pas bloquer les autoroutes, car cela pourrait mettre en danger la circulation. Ils ont également été menacés d’amendes. L’un des agriculteurs tient cela pour acquis : « Je n’ai pas d’amendes, ils détruisent mon entreprise et cela va me coûter des millions ».

La critique selon laquelle les usagers de la route subissent ce désagrément a été accueillie avec un haussement d’épaules. L’action a été qualifiée de « nécessité amère » par l’un des agriculteurs : « Parfois, vous devez le faire. J’espère que nous aurons le public avec nous. »

« Nous sommes nous-mêmes harcelés depuis des années », a déclaré l’un d’eux. « Nous avons été trop gentils pendant trop longtemps. Nous n’arrêterons que lorsque le ministre aura démissionné. » D’autres trouvent cela suffisant lorsque les plans ne sont pas sur la table. Les propositions du cabinet n’ont pas été bien accueillies, car elles pourraient conduire à une réduction significative du nombre d’exploitations. C’est nécessaire pour sauver la nature.

Les chauffeurs bloqués dans les embouteillages depuis douze heures comprennent les agissements des agriculteurs. Ils semblent à peine s’en soucier : « Nous verrons.

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