Actes antisémites – Accusés majoritairement allemands


De Hildburg Bruns

La police de Berlin enregistre de plus en plus de délits antisémites. Les auteurs ont généralement un passeport allemand !

Les chiffres sont alarmants : des poursuites pénales ont été engagées contre 365 suspects spécifiques l’année dernière – en termes purement arithmétiques, un crime par jour ! Dont 18 actes de violence tels que voies de fait, coercition, vol qualifié.

La nationalité des suspects est surprenante. En réponse à une question parlementaire de l’AfD, la justice nomme l’accusé comme suit :

► 284 ont la nationalité allemande
► 56 sont apatrides
► 5 ont un passeport turc
► 3 viennent d’Iran et 3 de Syrie.

L’administration judiciaire n’a pas voulu entrer dans le détail des prénoms, puisque selon les autorités beaucoup sont très rares, il y a donc “un risque concret d’identifier le suspect”.

“Je ne suis pas surpris par ces statistiques”, déclare le responsable de l’antisémitisme de Berlin, le professeur Dr. Samuel Salzborn (45). Pourquoi pas? “Nous savons que les crimes ont souvent un arrière-plan d’extrême droite.” Le FDP de Berlin demande que les policiers soient formés et sensibilisés pour reconnaître et traiter l’antisémitisme lors de leur formation et à plusieurs reprises au cours de leur service.

Samuel Salzborn est commissaire à l’antisémitisme du Land de Berlin Photo: Sénat de Berlin

Lors de la manifestation de la honte aux slogans haineux (“Mort aux Juifs !”, “Mort à Israël !”), les participants ont agité samedi le drapeau palestinien rouge, vert et blanc. Ce n’est que maintenant que l’on enquête sur l’incitation à la haine.

Mais même lors des rassemblements, Salzborn suppose que les participants vivent ici depuis longtemps et ont peut-être un passeport allemand. L’expert : « Il est extrêmement peu probable que des réfugiés participent à des manifestations après une courte période et avec un séjour non sécurisé. Vous avez d’autres problèmes.

L’année précédente, il y avait eu 13 accusations, 35 ordonnances pénales et 147 suspensions dans les procédures avec des suspects. Les juges ont infligé des amendes dans 22 affaires. Dans le cas des suspects connus par leur nom, il faut en moyenne 92 jours pour terminer une affaire. Parmi les blessés, 18 étaient des Israéliens.



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