Acid Arab amène le raï algérien ou le dabke syrien au club


On ne présente presque plus Acid Arab : leur son d’électronique de club mélangé à des sonorités orientales est l’un des plus représentatifs aujourd’hui. L’ancien duo formé par les Français Guido Minisky et Hervé Carvalho est aujourd’hui un quintet complété par Pierrot Casanova, Nicolas Borne et Kenzi Bourras, même si les collaborations continuent de tenir le premier rôle dans leur musique.

Cette année, Acid Arab a sorti son troisième album, ‘٣ (TROIS)’, dans lequel ils ont de nouveau eu plusieurs artistes invités, parmi lesquels les Algériens Sofiane Saidi et Fella Soltana, le Marocain Ghizlane Melih, le Turc Cem Yıldız ou le Syrien Waël Alkak. Entre tous, ils amènent en club le raï et la gasba algériens, le dabké syrien ou la trance anatolienne avec des arrêts à la techno de Detroit, à l’acide de Chicago, à la house minimaliste ou à la disco aux échos des Baléares.

Parmi les points forts de ‘٣ (TROIS)’ il faut compter le single ‘Leila’, la pulsation techno de ‘Ya Mahla’ ou encore les échos du crunk américain dans ‘Gouloulou’. Le chanteur et activiste algérien Rachid Taha, décédé en 2018, apparaît à titre posthume sur le psychotique ‘Rachid Trip’, et ‘Sayarat 303’, initialement inclus sur le premier album d’Acid Arab, apparaît dans une version mise à jour. Acid Arab présentera ‘٣ (TROIS)’ le samedi 20 mai à razzmatazz.






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