Bisseck, De Vrij, Bastoni : l’entraîneur des Nerazzurri ne dispose que de trois défenseurs centraux et le seul sur le banc est le jeune Palacios
Désormais, la composition de l’Inter en Serie A (mais pas seulement) pouvait être récitée par cœur, comme un chapelet : Sommer ; Bisseck, De Vrij, Bastoni; et ainsi de suite, jusqu’aux attaquants. La raison est facile à dire : parmi les défenseurs nerazzurri, ces trois-là sont les seuls à la disposition de Simone Inzaghi. Aux noms s’ajoute celui du jeune Tomas Palacios, pourtant encore considéré comme immature : l’Argentin (né en 2003) arrivé à Milan l’été dernier en provenance d’Independiente Rivadavia, a fait ses débuts à Empoli et a retrouvé (quelques) minutes de plus vendredi dernier. contre Parme. Mais il n’a accumulé que 10 minutes sur le terrain. Peu pour donner des garanties à Inzaghi, surtout dans un département où l’entraîneur Nerazzurri s’appuie presque toujours sur ses fidèles. Qui, dans ce cas, sont dans les stands. Le match contre la Lazio dimanche prochain sera déjà le 10ème match que Francesco Acerbi sera contraint de manquer dans cette première partie de saison : l’ancien joueur des Biancoceleste avait été éliminé à Rome, mais contre les Giallorossi, le 20 octobre dernier en raison de un problème musculaire. Après avoir raté le mini-cycle entre fin octobre et début novembre, le défenseur central est ensuite revenu lors du grand match contre Naples mais le lendemain, à Vérone, il a été de nouveau éliminé après seulement 15′. On pensait que ce n’était pas un problème si grave que trop d’autres matches seraient manqués, mais le match à l’extérieur à l’Olimpico sera le 5ème consécutif, ce qui porte le total à 10 matches manqués pour cause de blessure. le 21 total joué par l’Inter entre la Serie A et la Ligue des Champions depuis ici. Pratiquement la moitié. Des problèmes physiques qui amènent également l’Inter à évaluer l’avenir du défenseur : le contrat expire en 2026, mais le club s’est réservé l’option unilatérale de le résilier un an plus tôt. Une option qui est envisagée…
pavard, de vrij, bâtons…
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Et Dieu merci, Bisseck est là, pourrait-on penser. Car le défenseur central allemand – arrivé à l’Inter l’année dernière en provenance d’Aarhus, un club danois – avait déjà impressionné la saison dernière, mais cette année, il profite de chaque opportunité qui se présente à lui. Egalement « grâce » aux blessures des différents coéquipiers du département. Dans son cas, c’est Pavard qui lui a fait de la place, absent depuis fin novembre en raison de la blessure subie lors du match de Ligue des Champions contre Leipzig et dans les stands jusqu’au nouvel an. L’équipe d’Acerbi a au contraire relancé Stefan De Vrij en grand : le Néerlandais a été le meilleur de l’Inter même lors du malheureux déplacement à Leverkusen et match après match, il fait également changer d’avis la direction des Nerazzurri. Son contrat expirera le 30 juin 2025 : qui sait, peut-être qu’il restera à Milan et non à Acerbi, dans un département qui a besoin de nouveaux visages et d’investissements. Au niveau des entreprises, cependant, les hommes de marché nerazzurri ont nié toute idée d’investissement en janvier, bien qu’Inzaghi ait été contraint de toujours choisir Bisseck, De Vrij et Bastoni. Est-ce que ce sera vrai ?