Accord provisoire entre les pays de l’UE et le Parlement européen sur une réduction drastique des émissions de CO2 dans l’aviation

D’ici deux ans, 2 % du kérosène doivent être durables, ont convenu les négociateurs du Conseil de l’Union européenne, au sein desquels les pays de l’UE sont représentés, et le Parlement. En 2030, cela devrait déjà être de 6 % et en 2050 de 70 %. Le carburéacteur durable (SAF) comprend le kérosène synthétique à base d’hydrogène et le carburant issu de la biomasse, l’huile de cuisson usée, les gaz résiduaires industriels et les déchets plastiques. Le carburant à base d’huile de palme, par exemple, ne peut pas être qualifié de vert.

Les objectifs sont encore loin, mais l’UE espère que cela encouragera les producteurs et les investisseurs à s’impliquer. Le SAF est actuellement beaucoup plus cher que le kérosène ordinaire. Les voyageurs le remarqueront dans le prix du billet. Ils peuvent également être moins susceptibles de prendre l’avion en conséquence. Le climat en profiterait également.

L’aviation paiera également pour ses émissions de CO2, a convenu l’UE plus tôt cette semaine. Mais les compagnies aériennes peuvent obtenir des quotas d’émission gratuits si elles font le plein de carburant durable. À partir de 2025, les vols recevront également un label indiquant aux voyageurs à quel point ils voyagent dans le respect du climat. Par exemple, ils peuvent choisir la compagnie aérienne la plus écologique.

Le compromis entre le Parlement européen, qui aurait souhaité relever encore plus les objectifs, et les États membres doit encore être formellement approuvé par le Conseil et l’ensemble du Parlement. Ils suivent généralement leurs négociateurs.



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